Le climat de notre planète se dérègle, les mers vont nous submerger si on ne diminue pas le CO
2
on va bouillir, il y a urgence climatique, les désastres vont s’accroitre si on ne fait rien, il faut sauver la
planète, etc. etc. L’idée qu’on peut diminuer la température de notre Terre en diminuant nos
émissions de ce gaz naturel qu’est le CO
2
m’a vraiment intrigué. J’étais sceptique. J’ai donc cherché à
en savoir plus en consultant des sources directes (rapports scientifiques du GIEC, divers livres et
documents publiés par des scientifiques, etc.) ce qui m’a permis de récolter beaucoup d’informations
dignes de confiance sur le sujet. Or ces informations permettent de se faire une idée sur l’urgence
climatique qui nous menace, et sont aussi très interpellantes, mais étrangement elles ne sont quasi
jamais publiées dans nos medias. L’objectif de ce site est de les publier. Je ne renseigne ici que des
données scientifiques factuelles qui sont acceptées par tous les scientifiques, sceptiques ou
non (sauf mention contraire)
Dans le domaine de l’évolution climatique, il n’y a pas de consensus entre les scientifiques. D’une
part il y a le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat), pour qui le
réchauffement de la Terre est causé par le CO
2
émis par l’homme. Pour en savoir plus sur le GIEC,
cliquez ici. D’autre part il y a de nombreux scientifiques pour lesquels le réchauffement climatique,
qui est bien réel, est un phénomène tout à fait naturel. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Les premiers (les « alarmistes ») se basent sur des modèles climatiques très sophistiqués pour prévoir
un réchauffement catastrophique si rien n’est fait pour diminuer nos émissions de CO
2
. Les seconds
(les « climatosceptiques ») ne croient pas à ces prévisions basées sur des modèles informatiques
(pour les voir, cliquez ici). et démontrent que le CO
2
ne joue aucun rôle.
Il y a malheureusement très peu
de débat entre partisans et adversaires de la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique. La
raison essentielle en est que les premiers se réfugient toujours dans des modèles informatiques alors que les
seconds se basent, en général, sur les lois de la physique et sur des données expérimentales bien établies.
Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre varie depuis que la planète existe, avec
des phases naturelles froides et chaudes. De l’an 1100 à 1300, la température de la Terre a été bien
plus chaude qu’actuellement. C’est « l’Optimum médiéval ». Vers 1400, la température commence à
descendre. On se dirige vers « le Petit Âge Glaciaire » (période récente la plus froide de 1645 à 1715
ou 1850) durant laquelle l’activité solaire a été très faible, voire nulle. Ensuite, la température de la
Terre monte progressivement, avec des hauts et des bas (par exemple réchauffement de 1910 à
1940, refroidissement de 1940 à 1979, réchauffement ensuite).
La température de notre planète est mesurée en continu par satellites, depuis 1979,
grossièrement l’année du début du réchauffement que nous connaissons. Ces données montrent
que la température globale, durant les 40 dernières années, s’est élevée de 0.18°C par décennie.
Pour les détails, cliquez ici. Pour la situation en Belgique, cliquez ici.
Il n’y a pas de corrélation significative entre la température globale de la Terre et la teneur en CO
2
atmosphérique ni avec le CO
2
« fossile ». La température diminue ou augmente durant certaines
périodes, tandis que le CO
2
, lui, augmente régulièrement. Par exemple, durant la période 1940 – 1979
la température de la Terre a diminué alors que le CO
2
a augmenté. Depuis 1998, la température ne
s’élève que très peu (+0,18°C par décennie), alors qu’ à peu près 40% de tout le CO
2
anthropique émis
depuis le début de l’ère industrielle a été envoyé dans l’atmosphère. Pour beaucoup de scientifiques,
ceci s’expliquerait par le fait qu’il y a d’autres facteurs que le CO
2
(anthropique ou non) qui influencent
le climat: les cycles du soleil, le réchauffement des océans, les éruptions volcaniques, la pollution
industrielle et les aérosols (qui refroidissent l’air) , les cycles océaniques, la couverture nuageuse, etc.
En 2001, le GIEC a publié dans son rapport un graphique appelé « courbe de Mann » ou encore
«courbe en crosse de hockey ». Il montre la température de notre planète qui monte en flèche à
partir des années 1900. La courbe est impressionnante et a eu un retentissement international. Elle
était considérée comme un des graphiques les plus emblématiques du réchauffement climatique.
Cette courbe a été abondamment utilisée par le GIEC depuis sa création pour démontrer le
réchauffement anthropique de la Terre. Elle a cependant été fortement critiquée par de nombreux
climatologues, et finalement il s’est avéré qu’elle n’était pas correcte. Elle a été retirée
des rapports du
GIEC...
Mis à part son effet de serre très contesté, le CO
2
est bénéfique pour notre planète.
Le CO
2
n’est pas toxique même à des concentrations 30 fois supérieures à celle de l’air. Une
chambre à coucher mal aérée en contient 11 fois plus que dans l’atmosphère. Dans un sous-marin,
cette concentration est limitée à un taux 25 fois plus élevé. L’air que nous expirons a une concentration
des dizaines de fois supérieure à celle de l’air inspiré.
Le CO
2
n’est pas polluant puisque c’est un gaz naturel (origines: éruptions volcaniques,
respiration des plantes, des animaux et des hommes, incendies naturels de forêts, décomposition de la
matière organique morte de plantes et d'animaux, émanation des océans,…). Il est en fait tout le
contraire d’un gaz polluant: sa présence est irremplaçable dans notre propre organisme.
Le CO
2
est essentiel à toute la vie sur terre. La végétation, pour vivre et se développer, a besoin
de soleil, d’eau du sol et du CO
2
atmosphérique. Grâce à la photosynthèse, le carbone est assimilé et
l’oxygène renvoyé dans l’air. Davantage de CO
2
fait verdir la Terre. Les observations par satellites ont
montré que en 33 ans, l’augmentation du CO
2
dans l’atmosphère a permis un accroissement de la
végétation de notre planète d’une superficie équivalente à 33 fois celle de la France métropolitaine.
Le fait que le réchauffement climatique que nous connaissons soit causé par l’effet de serre du
CO
2
est une assertion du GIEC. Aucun de ses rapports ne contient une preuve scientifique que c’est
bien le cas. Cliquez ici. Par ailleurs, quelques 16 scientifiques ont démontré depuis longtemps
(années 1990) que c’est impossible dans les basses couches de l’atmosphère. Pour des infos sur
l’effet de serre, cliquez ici.
Parmi 100.000 molécules prises dans de l’air sec, on compte à peu près 78.080 molécules
d’azote, 20.960 d’oxygène, d’autres gaz rares et seulement 40 molécules de gaz carbonique CO
2
.
Parmi celles-ci, il n’y a que 2 molécules (5 %
D’après le GIEC et l’analyse des isotopes du dioxyde de carbone, on sait que 95% du
CO2 dans l’atmosphère est d’origine naturelle. La part anthropique est de 5%.
) qui sont d’origine anthropique (issues de l’activité
humaine). Ce serait ces 2 molécules qui réchauffent notre planète. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Le réchauffement de notre planète
Le CO
2
est essentiel à toute la vie sous-marine. Les océans absorbent le CO
2
(il y a en fait
60 fois plus de CO
2
dans les océans que dans l’atmosphère !). Comme toutes les plantes, les micros
algues (le phytoplancton) fabriquent leur substance à partir du CO
2
. La hausse du taux de CO
2
favorise
donc la croissance de celles ci. Or le phytoplancton joue un rôle primordial dans la vie sous-marine: il
représente en fait la base principale de la chaîne alimentaire en mer ! Pas de phytoplancton: pas de
coquillages, ni de poissons, ni de baleines…
De plus, par la photosynthèse, les phytoplanctons produisent une grande quantité d’oxygène
nécessaire à la vie dans l’eau, mais aussi, grâce aux échanges gazeux à la surface des océans, ils
fournissent les 2/3 de l’oxygène de l’air de notre planète, le dernier 1/3 provenant des végétaux des
continents. [Source: plancton-du-monde.org]
Les mesures par marégraphes et satellites montrent que ces 100 dernières années, le
niveau des océans a augmenté de 1mm par an en moyenne (de 0,6 à 1,5 mm selon les
lieux de mesures) (selon GIEC de 0,6 à 1,7mm par an). Entre 1971 et 2010, le niveau a
augmenté de 2 mm par an, comme ce fut très probablement aussi le cas entre 1920 et
1950. [Rapport AR5 du GIEC] Actuellement il augmente de 1,5mm par an.
Les 2 régions polaires (Arctique et Antarctique) sont considérées par les scientifiques
comme des régions clé pour observer le changement climatique en cours. En effet, aux
pôles, la concentration de l’air en vapeur d’eau est faible de sorte que l’effet de serre du
CO
2
atmosphérique n’y rencontre aucun obstacle.
Ce sont les pôles qui doivent donc
normalement être le plus touchés par le réchauffement climatique.
Mais en réalité, la température de l’air en surface ne bouge quasi pas en Antarctique:
entre 1980 et 2021 elle est restée sensiblement constante. Voir le graphique ici.
[Source
National Oceanographic and Atmospheric Administration (NOAA)]
En Arctique, c’est le même constat: la
température de l’air en surface ne bouge pas beaucoup : entre 2008 et 2021 elle a été
sensiblement la même que dans la période 1930-1940. Voir le graphique ici.
[
Source : Mesures
satellites HadCRUT4]
Selon le GIEC [AR6], il est virtuellement certain que le réchauffement de l’air en surface en Arctique
continuera à être plus prononcé que le réchauffement global moyen au cours du 21°siècle. D’après le
professeur Ole Humlum [son Site Climate 4 You], les phénomènes méteorologiques dans ces régions
ne sont pas encore bien compris.
Mais quelle est la situation en termes de glace dans ces 2 régions?
Cliquer ici.
Il y aurait près de 3,5 millions de volcans sous-marins
. 4% d’entre eux seraient actifs.
Les phénomènes climatiques et météorologiques sont régis par des lois
chaotiques: il y a toujours eu des catastrophes climatiques. Il n’y a pas eu davantage
de phénomènes météorologiques extrêmes durant la deuxième moitié du vingtième
siècle comparé à la première moitié. Une majorité des scientifiques considère que la
fréquence des événements climatiques extrêmes n’a pas vraiment changé depuis 20
ans, voire a décru. ) [Sondage international auprès de 651 climatologues, 2016 - academia.edu et dernier rapport AR6 du
GIEC]
Cependant, les medias débordent de prédictions climatiques terrifiantes. Pour
eux, chaque catastrophe naturelle est inévitablement due au réchauffement
climatique causé par l’Homme. Il est clair que les medias déforment sans vergogne
ce que dit la science concernant le climat et les catastrophes. Le réchauffement
climatique est-il responsable des désastres naturels ? Qu’en est-il vraiment? Que dit
la science? Pour le savoir, cliquez ici.
Il y a quelques années, les medias alarmistes montraient des photos d’un ours
polaire isolé sur un morceau d’iceberg en dérive. Un désastre écologique ! Rassurez-
vous, il n’en est rien. En fait la population des ours polaires ne décline pas mais
augmente depuis trente ans. Une étude estime que les populations d’ours polaires
pourraient être proches de leurs plus hauts historiques. [Michel Taylor, un des plus grands experts
mondiaux des ours polaires]
Selon les chercheurs étudiant l’impact de l’activité du soleil sur notre planète, la quasi
stagnation de la température globale observée depuis 21 ans pourrait être due à un
retard du dernier cycle solaire (il y a des cycles de 11 ans, 72 ans, …). Le Marshall Space
Flight Center prédit que celui-ci sera le plus faible que l’on ait eu depuis 80 ans. Il est
donc possible que nous soyons en route vers une période de plus basse température,
(comparable à celle du Petit Âge Glaciaire ?). Mais il n’y a pas de consensus entre les
climatologues et cet aspect n’est pas pris en compte par le GIEC.
Ce site a pour seul objectif de présenter des données et informations
intéressantes et interpellantes mais qui ne sont jamais publiées dans les medias.
A chaque lecteur de tirer ses propres conclusions.
Si vous désirez en savoir davantage, visitez le site Climate For You, développé
par un professeur émérite de l’Université d’Oslo, (
Ole Hulmum)
à l’attention des non
scientifiques intéressés par les questions climatiques.
Le CO
2
est positif pour la biodiversité. Le CO
2
supplémentaire dans l’air a favorisé un
accroissement de la biomasse végétale mondiale. Il est par ailleurs bon pour l’agriculture, accroissant
les rendements des récoltes dans le monde entier. En un demi-siècle, les planctons ont grandement
proliféré. Selon le WWF, la biodiversité diminue, principalement à cause de la surexploitation des
écosystèmes, l’agriculture, et la pollution. Le changement climatique global n’intervenant quasi pas.
Le CO
2
est en fait non seulement indispensable mais aussi bénéfique pour notre planète. Il est
bénéfique, mais il ne faut pas abuser des bonnes choses ! au point d’acidifier les océans, selon le
GIEC ? Et bien non! Pour en savoir plus sur l’acidification, cliquez ici. Le long des côtes, les
mollusques, gastéropodes pourraient en souffrir dans le futur, mais ce n’est pas le cas. Cliquez ici. Il
n’y a pas d’impact sur les coraux.
Version novembre 2024
L’analyse détaillée d’une carotte de glace prélevée dans l’Antarctique (forage de Vostok,
jusqu’à une profondeur de 3.623m, couvrant autour de 240.000 ans) a montré que les
accroissements de CO
2
ont toujours été postérieurs aux élévations de température. Les variations
de température précèdent celles du CO2 et pas l’inverse. [Cette observation a été reconnue par le
GIEC dans son rapport de 2007.] Le décalage est de l’ordre de 10 mois (mais il n’y a pas
nécessairement de relation de cause à effet)
Des recherches effectuées récemment
[
Centre universitaire de Svalbard en Norvège, Ole Hulmum, 2013, et Salby, 2013
]
ont montré que non seulement le CO
2
apparait après une augmentation de la température de l’air,
mais que ce phénomène trouvait son origine dans le réchauffement des océans de l’hémisphère
sud. Une augmentation de la température des océans (causée par l’ensoleillement) est suivie en
général d’une élévation de la température globale de l’air en surface (c’est l’eau qui réchauffe l’air et
pas l’inverse), et ensuite d’une hausse de la concentration de CO
2
par dégazage des océans (le CO
2
est moins soluble dans l’eau chaude). Voir ici le graphique.
Salby conclut aussi que de 95% du CO
2
accumulé dans l’atmosphère n’est pas d’origine
anthropique et provient essentiellement du dégazage des océans et de la végétation. La part
anthropique est proche de 5%, ce qui est confirmé par le GIEC (AR5).
Des questions, remarques
ou observations ? Ecrivez moi:
Le GIEC
Le « Intergovernmental Panel on Climate Change - IPCC» a été créé au sein de l’ONU en
1988. Son appelation a été traduite en français par «Groupe Intergouvernemental d’Experts
en Evolution Climatique - GIEC»
C’est une traduction abusive, car le mot ‘panel’ signifie groupe de travail, table ronde,
comité….. et le mot ‘experts’ est absent de la dénomination d’origine.
C’est un organisme intergouvernemental (donc politique) ouvert à tous les pays membres
de l'ONU (195 Etats). Il a été créé à partir du postulat que si l’air gobal de la planète se
réchauffe, c’est à cause des hommes, par l’émission de CO
2
généré par les combustibles
fossiles. C’est un postulat, donc pas un fait scientifiquement prouvé.
Il a pour mission d’évaluer les informations d’ordre scientifique, technique et socio-
économique qui sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des
risques liés au changement climatique d’origine humaine. De cerner plus précisément les
conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et
d’atténuation.
Chaque pays adhérent à l’ONU envoie un représentant de son propre choix, lesquels
constituent l’Assemblée plénière. Ce représentant peut être n’importe qui (un fonctionnaire, un
scientifique, un politique, …). Le bureau du GIEC est composé de 34 membres scientifiques élus
par l'Assemblée plénière , à la majorité simple des voix exprimées, pour un cycle de cinq à sept
ans. Il comprend notamment un président, trois vice-présidents ainsi que deux co-présidents de
chacun des trois groupes de travail.
Comme toutes les institutions onusiennes, le GIEC n’est pas une association de personnes
physiques, mais une association de pays : ses membres sont des nations, non des personnes
physiques. Les personnes qui siègent aux Assemblées ne font que représenter leurs pays.
Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherches ni de suivre l’évolution des
variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Aucun individu – et en particulier
aucun chercheur – ne peut avoir un contrat d’emploi avec le GIEC. Le GIEC ne fait pas ses
propres projections. Il ne possède pas de modèle de prévisions du climat, il évalue celles
publiées par des centres de recherche scientifique.
Le GIEC n'est donc pas un organisme de recherches et n’emploie pas d’experts.
Un groupe de travail (Groupe 1) fait périodiquement la synthèse des travaux qui se publient
dans le domaine des changements climatiques causés par l’homme, mais pas ceux causés par
les phénomènes naturels. Les publications scientifiques qui vont à l’encontre du postulat
fondateur du GIEC (culpabilité du CO
2
) sont ignorés. Ce travail fait l’objet d’un rapport
scientifique volumineux (3.000 pages, en anglais, de très haute qualité) préparé principalement
par les scientifiques (bénévoles) dont les publications on été retenues. Ce rapport étant
indigeste pour les décideurs politiques, les représentants au GIEC préparent un « Rapport pour
les décideurs ». Ce dernier est très politique. Lors de son élaboration, en cas de conflit avec un
des experts qui a contribué, c’est l’Assemblée plénière qui a le dernier mot. Le scientifique n’a
qu’un rôle consultatif. Lors des votes, chaque représentant dans l’Assemblée plénière compte
pour une voix. Le représentant d’Haïti a donc le même poids que le représentant américain.
Le GIEC n’est donc pas un groupe de tous les plus grands experts et scientifiques du
monde, qui se mettent ensemble autour d’une table pour envoyer des prévisions alarmistes aux
politiques. Par exemple, un spécialiste disons en glaciologie, dont les publications ont été
reprises dans le rapport scientifique peut très bien être en total désaccord avec le postulat du
GIEC sur le rôle du CO
2
.
Voici une liste intéressante de scientifiques à travers le monde qui sont
climatosceptiques: c'est-à-dire sceptiques sur la réalité d'un réchauffement
climatique exceptionnel, son origine humaine ou sur le fait qu'il ait des
conséquences négatives. Ils sont Prix Nobel, Ph.D., lauréats de nombreux prix,
auteurs d'articles majeurs. Les idées de ces scientifiques sont détaillées sur
leurs articles.
Cette autre liste de 550 scientifiques climatosceptiques est intéressante car
chacun explique en quelques lignes la raison pour laquelle ils sont en désaccord
avec le GIEC.
Il y a encore beaucoup d’autres:
•
Depuis le 1
er
septembre 2015, il existe un «Collectif des climatoréalistes».
•
En septembre 2019, ce sont 500 scientifiques et professionnels en science
climatique qui adressent une lettre aux Nations Unies ("Déclaration européenne
sur le climat") débutant par ces mots : « Il n’y a pas d’urgence climatique ».
•
L'Oregon Petition est une déclaration de scientifiques du monde entier, rejetant
la thèse « officielle » du réchauffement climatique et s'opposant au protocole de
Kyoto. Elle a été organisée par l'Oregon Institute of Science and Medicine (OISM)
entre 1999 et 2001, et continue à être signée par de nouveaux scientifiques
aujourd'hui encore. Plus de 31.000 scientifiques l'ont signée à ce jour. Parmi
ceux-ci, on retrouve l'ancien président de l'académie américaine des sciences,
qui a lancé l'initiative.
•
D'autres pétitions ont été faites, comme la déclaration d'Heidelberg (Heidelberg
Declaration), la déclaration de Leipzig (Leipzig Declaration) et la Manhattan
Declaration.
•
En 2017, le Sénat américain a publié un volumineux rapport constatant que 400
scientifiques de haut niveau (dont un certain nombre participait à ce moment
ou avait participé aux travaux du GIEC) exprimaient des positions allant du
scepticisme au rejet total de la thèse de l’origine anthropique du réchauffement
climatique. Cette liste est régulièrement actualisée: elle dépasse maintenant le
millier de scientifiques.
Le diagramme montre une reconstruction de la température de notre planète durant
420.000 ans (analyse des carottes glaciaires du forage Vostok dans l’Antarctique).
Il montre que les 4 périodes interglaciaires avant la nôtre ont été plus chaudes (+ 1+ 3°C)
alors que la concentration en CO
2
a été plus faible. Il n’a jamais dépassé 290 ppm (parts par
million) alors qu’il est de 400 ppm actuellement. La période interglaciaire actuelle
(l’Holocène) est à peu près 2°C plus froide que la précédente alors qu’il y a
davantage de CO
2
dans l’air.
Une période glaciaire dure à peu près 100.000 ans, une période interglaciaire a une
durée approximative de 10-15.000 ans. La période interglaciaire que nous vivons a
commencé il y a près de 11.600 années.
En climatologie, l’effet de serre est différent de celui que nous connaissons en agriculture
(serres agricoles). La définition la plus généralement admise: « L’effet de serre est un phénomène
radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau, le méthane NH4 ou le CO2 qui absorbent une fraction
du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent ensuite dans toutes les directions et
notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en
l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. Ces gaz sont dès lors qualifiés de gaz « à effet de serre ».
En fait, si le phénomène d’effet de serre dans l’atmosphère est très généralement admis par les
scientifiques, l’effet de serre du CO2 n’a jamais été démontré scientifiquement. Au contraire, le
professeur Georges Geuskens, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) a démontré
que Le CO2 ne peut contribuer en aucune manière à un réchauffement ni de la surface terrestre ni
des basses couches atmosphériques. Il en conclut que la théorie du réchauffement climatique
d’origine anthropique basée sur l’existence d’un effet de serre n’a aucune justification ni théorique ni
expérimentale.
Il y a malheureusement très peu de débat entre partisans et adversaires de la théorie du
réchauffement climatique d’origine anthropique. La raison essentielle en est que les premiers se
réfugient toujours dans des modèles informatiques alors que les seconds se basent, en général, sur
les lois de la physique et sur des données expérimentales bien établies. L’affirmation catégorique du
GIEC selon laquelle il y aurait un large consensus quant à la réalité de l’effet de serre radiatif n’a
évidemment aucune valeur scientifique.
L’EFFET DE SERRE
B.M.Smirnov, J. Phys. D: Appl. Phys. (2018)
G.W. Flynn, C.S. Parmenter, A.M. Wodtke, J.Phys.Chem. (1996)
R.M. Siddles, G.J. Wilson, C.J.S.M Simpson, Chem.Phys. (1994)
K.J. Castle, K.M. Kleissas, J.M. Rhinehart, E.S. Hwang, J.A.Dodd, J.Geophys.
Research (2006)
O.G. Sorokhtin, G.V. Chilingar et L.F. Khilyuk « Global Warming and Global
Cooling » ed. Elsevier Science (2007)
Le taux de CO
2
atmosphérique est mesuré régulièrement en différents endroits de la planète.
Il est maintenant de 0,0414%, soit 414 ppm (il est tellement faible que les scientifiques préfèrent
parler de ppm - parts par million).
Les mesures effectuées au Mauna Loa Observatory, à Hawaï, sont les plus anciennes, elles
ont commencé en mars 1958. Elles montrent que le taux de CO
2
augmente constamment, depuis
1958 et donc avant la révolution industrielle, à un taux relativement constant de +1,6 ppm par
an. D’après le GIEC (Rapport 5) cet accroissement est essentiellement dû aux émissions
anthropiques. Mais plusieurs études récentes ont démontré que ce n’est pas possible:
l’accroissement de CO2 doit obligatoirement avoir une origine mixte (anthropique et naturelle).
Le professeur J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique à l’ULB, le démontre à partir d’une
analyse isotopique du CO
2
. En effet, les isotopes du CO
2
anthropique et du CO
2
naturel sont
différents.
Pour lire le document, cliquez ici.
D’après le GIEC (Rapport 6) et d’autres scientifiques, 5% de la teneur en CO
2
dans
l’atmosphère est d’origine anthropique, 95% ayant une origine naturelle.
Un excès de CO
2
dans l’eau produit de l’acide carbonique qui tend à
dissoudre le carbonate de calcium, lequel est nécessaire au développement des
coquilles des mollusques (moules, huitres et coquillages).
D’après une étude de chercheurs néerlandais et français [Source: Institut Néerlandais
d’Ecologie et Laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-mer], la capacité des moules et des huîtres à
produire leur coquille est réduite de 25 % et 10 % respectivement si le taux de CO
2
atmosphérique atteint 740 ppm (ce qui sera le cas en 2.100 d’après le GIEC). Il faut
que la concentration en CO
2
atteigne 1.800 ppm pour que les coquilles des moules
soient intégralement dissoutes.
Dans la réalité, et paradoxalement, au cours des 30 dernières années, la
production globale de mollusques et crustacés s'est accrue de 8 % chaque année
(alors que la concentration en CO
2
a fortement augmenté) [Source : CORDIS, Commission
Européenne].
Une étude récente montre que l’acidification de l’eau de mer n’est pas un
danger pour les coraux [Souce : McCulloch MT, D’Olivo JP, Falter J, Holcomb M, Trotter JA (2017) Coral calcification in
a changing World and the interactive dynamics of pH and DIC upregulation. Nature Communications 8:15686.] Le
blanchissement des coraux est en fait un phénomène naturel qui existait bien avant
l’ère industrielle, et a été observé déjà en 1620. Il est une cause mineure de mortalité
des coraux. En effet, il a été montré que les coraux durs sont bien plus affectés par
les tempêtes et les attaques d’Acanthaster planci, une étoile de mer se nourrissant de
coraux.
Les coraux durs élaborent un squelette de carbonate de calcium et sont apparus
il y a 240 millions d’années. Ils n’ont pas été éliminés par les nombreuses périodes de
l’histoire où il faisait plus chaud ou plus froid qu’aujourd’hui, et où la concentration en
CO
2
de l’atmosphère était plus grande ou plus petite qu’aujourd’hui.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Explications de Jean Jouzel, vice-président du GIEC en 2002
Dans son premier rapport, en 1990, les experts du GIEC avouent leur incapacité à
trancher : "l'importance du réchauffement observé est grossièrement cohérente avec les
prédictions des modèles climatiques mais elle est aussi comparable à la variabilité
naturelle du climat". Cette absence de diagnostic est gommée lors du deuxième rapport
qui reste néanmoins extrêmement prudent et conclut "qu'un faisceau d'éléments
suggère une influence perceptible de l'homme sur le climat global". En 2001, les
arguments deviennent plus convaincants et le rapport met en avant que "des preuves
plus récentes et plus concluantes permettent de dire que la majeure partie du
réchauffement observé au cours des 50 dernières années est due aux activités
humaines".
Cette conclusion doit essentiellement aux modélisateurs du climat qui ont réalisé
deux types de simulations couvrant le 20ème siècle. Les premières ne prennent en
compte que l'évolution des forçages naturels, variabilité solaire et volcans, tandis que les
secondes incluent également les forçages anthropiques, gaz à effet de serre et aérosols.
Or, ‘’il est impossible de reproduire le réchauffement observé depuis les années 1970 si
l'on ne prend pas en compte l'évolution des gaz à effet de serre ce qui implique que
nous sommes, de façon quasi certaine, dans un monde dont nous modifions le climat’’.
_________________________________________
Cependant, si les modèles mathématiques sont une aide à l’analyse, ils ne peuvent
en aucun cas constituer une preuve scientifique, a fortiori s’ils ne peuvent pas reproduire
correctement les températures observées (leurs résultats donnent des températures 2 à
3 fois plus élevées que celles mesurées). Pour voir les résulats obtenus par 102 modèles
développés indépendamment mais utilisant tous les mêmes hypothèses d’accroissement
de la concentration en CO
2
, cliquez ici .
Steven E.Koonin (conseiller scientifique de premier plan dans l’administration
Obama et pionnier de la modélisation du climat) donne son avis dans son livre
‘Climat, la part d’incertitude’ : l’incapacité des modèles à reproduire le passé est un
immense chiffon rouge . Cela érode la confiance qu’on peut accorder à leurs projections
du climat de l’avenir. En particulier, cela rend difficile de séparer le rôle de la variabilité
naturelle de celui des influences humaines dans le réchauffement qui s’est produit depuis
1980.
En Arctique
La mer de glace (banquise) de l’Arctique (Pôle Nord) couvre une superficie énorme (14
à 16 millions km²) soit 7 x celle du Groenland. Cette mer de glace est très dynamique : elle
se déplace dans l’Océan Arctique tirée et poussée par les vents et les courants. Durant les
tempêtes, elle peut se disloquer. De plus, son étendue varie beaucoup au cours d’une
année: elle est maximale en mars puis diminue progressivement jusqu’en septembre pour
atteindre seulement 1/3 de sa superficie de mars.
La fonte de l’Arctique est un phénomène ancien puisqu’il a commencé à la sortie du
Petit Âge Glaciaire. Des mesures sont faites par satellites depuis 1979. Les données
fiables sur 30 années montrent (cliquer ici) que la superficie du mois de mars diminue en
moyenne de 45.000 km² par an, soit 0,28% par an. L’épaisseur de la glace, en mars, reste
stable depuis 2005 [Source: GIEC].
Il faut savoir que cette fonte de glace ne modifie en rien la hauteur d’eau des océans
(principe d’Archimède).
Au Groenland
Au Groenland, la masse de la calotte glacière évolue grandement en fonction des
conditions climatiques et météorologiques. En été (juin, juillet, aout) la glace fond au
rythme faramineux de 4 milliards de tonnes par jour, en moyenne. C’est énorme : un
milliard de tonnes correspond à un ‘glaçon’ de 1km³ d’eau ! Durant les 9 autres mois, la
glace se reforme au rythme tout aussi faramineux de 3 milliards de tonnes par jour. Le
bilan, au bout d’une année, est un gain net de l’ordre de 370 milliards de tonnes (moyenne
1981-2010). En 2020-21 ce gain a été supérieur à la moyenne (400 milliards de tonne)
alors qu’en 2011-12 le gain a été très inférieur (40 milliards de tonnes). [Source : Polar
Portal, instituts danois de recherches].
La calotte glaciaire du Groenland ne diminue pas plus vite aujourd’hui qu’il y a 80 ans.
.[Sources: Gouvernement américain et ONU]
.
Les glaciers du Groenland sont alimentés par les précipitations et les eaux de fonte de
la calotte glacière. Ils perdent leur masse via la formation d’icebergs. Au total, les glaciers
du Groenland sont en recul. Entre 2003 et 2011, les glaciers ont perdu en moyenne 234
km³ d’eau chaque année, ce qui contribue à l’élévation du niveau des océans estimée à
0,65 mm par an (0,48 mm par an selon le GIEC)
En Antarctique
La mer de glace de l’Antarctique (Océan Austral, Pôle Sud) couvre une superficie
encore plus énorme (17 à 20 millions km²) soit à peu près 9 x celle du Groenland. A la fin
de l’été austral, cette superficie est réduite à 3 ou 4 millions km². Cette diminution
saisonnière est beaucoup plus importante que pour l’Arctique : cela s’explique car l’Océan
Arctique est centré sur le Pôle, ce qui n’et pas le cas pour l’Océan Austral. Dans la période
janvier 2000 – décembre 2021, (et depuis 1979 selon le GIEC) la superficie de cette mer de
glace est restée quasi constante (avec de fortes variations saisonnières).
Pour rappel, les variations des mers de glace ne modifient en rien la hauteur d’eau
des océans.
En ce qui concerne la calotte glaciaire (appelée Inlandsis) la couche de glace peut
atteindre 4 km d'épaisseur (1,2 km en moyenne). Elle repose directement sur un substrat
rocheux. En Antarctique oriental ce substrat est au-dessus du niveau de la mer, en
Antarctique occidental il peut se situer jusqu'à plus de 2 500 m au-dessous. Cet Inlandsis
recouvre quelques 91 volcans !
Arctique + Antarctique
I
il apparait très clairement que, depuis le début des mesures satellitaires,
les pertes de la banquise arctique sont chaque année quasiment compensées
par les gains de glace en Antarctique [Source: Cryosphere Today – Polar Research Group - University
of Illinois]
Entre 1979 et 2014, l’augmentation nette de la surface de glace a été de 0,2
million de km
2
. Entre
septembre 2000 et septembre 2021, la superficie totale des glaces
de mers Arctique et Antarctique est restée quasi constante. [Source: National Snow and Ice
Data Center (NSIDC)]
Le réchauffement de l’air de notre planète n’est pas général. De nombreuses
villes et régions ne montrent aucun réchauffement de la troposphère, et ce en
dépit d’une augmentation significative de leur taux de CO
2
atmosphérique.
Pour voir la carte des températures globales (année 2022 versus 10 dernières
années), cliquez ici.
En Belgique, la température moyenne mesurée à la station de Uccle entre 1833
et 2019 a augmenté de 0,13°C par décennie. Depuis 1981, ce taux est passé à
0,38°C par décennie.
Selon l’IRM, d’ici à la fin du siècle, la température moyenne augmentera de
0,7°C à 5°C selon les scénarions retenus par le GIEC. Il y a donc une marge
d’erreur de prévision de 1 à 7.
L
es scientifiques s’attendent à ce que le cycle hydrologique s’intensifie à mesure
que la planète se réchauffera: il y aura d’avantage d’évaporation, l’air plus chaud
pourra contenir d’avantage d’eau ce qui entrainera d’avantage de précipitations. Ils
pensent aussi que les précipitations seront plus concentrées, les zones sèches
devenant encore plus sèches, les humides encore plus humides avec d’avantage de
périodes de pluie diluvienne Cependant ces attentes sont incertaines.
Pour savoir si une catastrophe naturelle est causée par le réchauffement climatique, les
scientifiques réalisent une ‘étude d’attribution’. Cela prend des mois, voire des années pour en
avoir les résultats, (pour les journalistes, il ne faut que quelques minutes!) mais ce n’est pas
toujours garantis. Il faut aussi que ces études soient revues par les pairs. C’est World Weather
Attribution, regroupant une équipe de climatologues, qui est spécialisée sur la question. Mais
plusieurs scientifiques ont déclaré qu'il était difficile d'attribuer tel ou tel évènement
météorologique extrême aux activités humaines [Source: Seneviratne, climatologue ayant
participé au AR6, et alii.2012]. De plus, [Source GIEC AR4], en général, les modèles de climat ne
peuvent pas être utilisés comme un outil fiable de prévision de probabilité régionale pour un
aspect du climat.
Selon l’Organisation Météorologique Mondiale (2020): «Dans l’état actuel des connaisances
scientifiques, aucun événement climatique individuel (comme un cyclone, une inondation) ne
saurait être attribué à un changement climatique induit par les activités humaines»
•
Le CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters) de l’Université
Catholique de Louvain recense depuis de nombreuses années les désastres naturels survenant
sur toute la planète. Des données qu’il a publiées on voit que le nombre de désastres a diminué
de 12% les dernières années. C’est une période trop courte pour en déduire une tendance, mais
on peut au minimum conclure qu’il n’y a, actuellement, aucune évolution inquiétante concernant
les désastres naturels dans le monde.
•
Il n’y a aucune tendance significative concernant le nombre d’ouragans (aux USA, les
cyclones sont appelés ouragans) touchant le territoire américain [Source: Rapport NCA National
Climate Assessment]. C’est pareil pour le nombre total des cyclones tropicaux: en fait, il n’y a
pas d’augmentation de cyclones/ouragans dans l’ensemble.
On sait que les activités humaines n’ont pas eu d’impact détectable sur les cyclones/ouragans au
cours du siècle passé. [Source: Gouvernement américain et ONU]. A l’heure actuelle, on ne sait
pas corréler au changement climatique la hausse de l’intensité et des vitesses de vent d’un
cyclone donné.
Depuis que les influences humaines se sont accrues au milieu du 20°siècle, le nombre de
tornades importantes n’a pas beaucoup changé, mais les tempêtes les plus violentes sont moins
fréquentes. [Source: NOAA Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique]
•
Incendies de forêts: les images stellites récoltées depuis 1998 révèlent que les
superficies ayant brulé chaque année avaient diminué d’environ 25% entre 1998 et 2015. Les
chercheurs attribuent ce déclin aux activités humaines. Au lieu d’avoir recours au feu, on utilise
de plus en plus de machines pour nettoyer les terrains.
Selon le service forestier américain, 85 % des feux de forêt aux États-Unis sont déclenchés par
négligence ou volontairement.
•
Il ne semble pas y avoir de tendances positives détectables et significatives dans la
quantité de précipitations mondiales due a l’élévation de la température terrestre. [Source:
Bulletin of the american meteorological society 2018]. Le GIEC (AR5) exprime une faible confiance
sur le sens de la tendance concernant l’ampleur et/ou la fréquence des inondations.
•
En ce qui concerne les sécheresses, le GIEC (AR5) est catégorique : «Nous pouvons
affirmer avec grande confiance que les sécheresses, au cours du dernier millénaire, ont été d’une
ampleur supérieure et d’une durée plus longue que celles qui ont été observées depuis le 20°
siècle dans de nombreuses régions»
•
Tout le monde est d’accord: depuis plusieurs décennies il fait plus chaud partout dans le
monde. Selon le GIEC (AR5): «Depuis les années 1950 il est très probable que le nombre de
journées et de nuits froides a diminué tandis que celui des journées et des nuits chaudes
augmentait…On peut affirmer avec une confiance moyenne que globalement la durée et la
fréquence des périodes chaudes, y compris les vagues de chaleur, ont augmenté depuis le milieu
du 20° siècle.»
Aux Etats Unis, les records de froid sont effectivement plus rares, mais les records de chaleur ne
sont pas plus fréquents qu’il y a cent ans.
Pour résumer, il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique
intensifie les cyclones/ouragans, les inondations ou autres catastrophes naturelles
analogues, ni qu’il les rendrait plus fréquentes.
Que dit le GIEC sur les désastres naturels? Le GIEC (AR5) a une faible confiance:
•
Concernant le signe de tendance en termes de magnitude et/ou de fréquence des
inondations à l’échelle mondiale.
•
Concernant la tendance observée à l’échelle mondiale de la sécheresse ou de la
raréfaction des pluies depuis le milieu du 20°siècle.
•
Concernant les tendances de phénomènes météorologiques sévères à l’échelle réduite
comme la grêle et les orages.
•
La confiance concernant les changements de l’intensité des phénomènes à grande
échelle comme les cyclones extra tropicaux extrêmes depuis 1900 est faible.
Pour le GIEC, de nombreux extrêmes météorologiques et climatiques résultent de la
variabilité naturelle (dont des phénomènes comme El Niño). Des variations climatiques
décennales ou multidécennales servent de toile de fond aux changements climatiques
anthropogéniques (causés par l’homme). Même si ces derniers n’existaient pas, une large variété
d’événements météorologiques ou climatiques extrêmes se produiraient tout de même (pour le
GIEC, il y a une faible probabilité que ce soit le cas).
Les désastres naturels