Branche Lauwers
La propriété familiale
‹ Les Etangs › à Hoeilaart
La brasserie de
Groenendael
Clément Lauwers (1822 - ?)
Clément
Lauwers
est
l’ancêtre
le
plus
éloigné
de
la
branche
Lauwers
pour
lequel
des
informations
sont
disponibles.
Il
est
le
père
de
Pierre
Lauwers
et
le
grand-père
de
Hippolyte Lauwers.
Clément
est
né
à
Hoeilaart
en
1822
où
il
a
exercé
le
métier
de
boucher.
Il
a
épousé
Anne
Catherine
Decoux,
qui
a
aussi
exercé
le
métier
de
boucher,
née
à
Hoeilaart
en
1829.
Ils
ont
eu
4
fils,
tous
nés
à
Hoeilaart
:
Désiré,
l’ainé,
né
le
28
mars
1857
a
été
boucher
tout
comme
ses
parents
;
Francis,
né
en
1859,
a
été
cabaretier
(en
tout
cas
il
l’était
lorsqu’il
avait
26
ans)
;
Frédéric,
né
le
19
décembre
1858,
également
boucher,
et
le
cadet,
Pierre,
né en 1861(voir ci-dessous).
Pierre Lauwers (1861 – 1948)
Il est le père d’Hippolyte Lauwers.
Pierre
a
vu
le
jour
le
mercredi
17
juillet
1861
à
Hoeilaart.
Il
a
tout
d’abord
exercé
le
métier
de
boucher
(en
tout
cas
jusqu’à
son
mariage
à
l’âge
de
24
ans)
à
Hoeilaart,
tout
comme
son
père
et
son
frère
ainé
Désiré.
Par
la
suite,
il
s’est
reconverti
dans
la
viticulture,
métier
qu’il
a
exercé
jusqu’à
sa
mort.
Le
22
décembre
1885,
il
a
épousé
Isabelle
Lauwers,
née
le
17
octobre
1862
à
Overijse,
qui
à
l’époque
exerçait
le
métier
de
marchande
de
beurre
(au
moins
jusqu’à
son
mariage
à
l’âge
de
23
ans),
puis
elle
s’est
reconvertie
dans
la
viticulture.
Au
moment
de
leur
mariage,
leur
fils
Hippolyte
avait
déjà
3
ans
…
(Isabelle
n’avait
donc
que
20
ans
à
la
naissance
de
son
enfant)
mais
Pierre
n’a
fait
aucun
problème
pour
légalement
reconnaître
son
fils.
Le
père
de
Isabelle
était
Guillaume
Lauwers
(né
en
1822
à
Overijse,
profession
inconnue)
et
sa
mère
était
Anne
Catherine
Denayer
(née
en
1821
à
Overijse, sans profession)
Pierre
avait
un
caractère
très
renfermé.
Flamand
de
pure
souche,
néerlandophone
unilingue,
il
acceptait
difficilement
le
fait
que
ses
petits-enfants
soient
élevés
dans
la
langue
française.
Amoureux
de
la
nature.
On
l'appelait
"Petit
Bon
Papa".
Il
est
décédé
le
jeudi
22
juillet 1948 à Hoeilaart, à l’âge de 84 ans.
Hippolyte Lauwers (1882 – 1965)
Hippolyte est fils de Pierre Lauwers et de Isabelle Lauwers.
Hippolyte
est
né
le
mercredi
2
août
1882
à
Hoeilaart.
Il
avait
les
yeux
bleus.
Ses
parents
lui
ont
appris
le
métier
de
la
viticulture
et
de
plus,
dans
sa
belle
famille
(les
Keyaert,
voir
plus
bas)
ils
étaient
également
tous
viticulteurs.
En
fait,
dans
la
vallée
bien
ensoleillée
entre
Overijse
et
Hoeilaart,
la
viticulture
(sous
serres)
s’était
bien
développée
mais
à
petite
échelle
(1
ou
2
serres
par
exploitation).
Le
grand
mérite
d’Hippolyte
(il
était
très
populaire,
on
l’appelait
«
Polit
Lauwke
»)
est
d’avoir
considérablement
développé
la
viticulture
à
grande
échelle,
à
Hoeilaart
et
à
Overijse.
Son
exploitation
(«
la
culture
»)
comptait
quelques
80
serres
!
Une
chaufferie
centrale
au
charbon
(alimentée
par
chemin
de
fer)
assurait
la
température
adéquate
dans
chacune
des
serres
grâce
à
un
réseau
de
tuyaux
de
transport
de
la
chaleur.
Viticulteur
de
talent
et
industriel
avisé,
il
a
très
bien
développé
sa
culture
en
vendant
des
raisins
de
table
en
Belgique
et
plus
tard
par
des
exportations
(de
raisins
de
luxe)
en
Angleterre
d'abord,
et
aux
U.S.A
ensuite.
Fin
négociant,
il
a
su
bien
tirer
profit
des
prix
du
marché,
des
taux
de
change
et
de
la
bourse.
Il
était
pratiquant
mais
fort
rigide
(un
'clergymen').
Pour
son
travail
et
pour
avoir
fortement
contribué
au
développement
économique
de
la
région,
il
a
reçu
plusieurs
décorations
:
Doyen
Emérite
du
Travail,
Officier
de
l'Ordre
de
la
Couronne,
Officier
de
l'Ordre
de
Léopold
II.
Hippolyte
était
en
fait
très sévère avec ses enfants. Bien que Flamand, il a voulu que tous soient francophones.
Il
a
épousé
en
première
noce
Léontine
Keyaert
avec
qui
il
a
eu
7
enfants
(les
informations
à
leur
sujet
sont
données
plus
bas).
Celle-ci
ayant
disparu
assez
jeune,
Hippolyte
s’est
remarié avec Marguerite Schutjes.
Il
aimait,
au
petit
déjeuner,
manger
des
raisins
avec
ses
tartines.
Il
appréciait
aussi
les
bons
cigares
et
un
bon
verre
de
Bols,
sa
boisson
favorite.
Il
ne
se
préoccupait
pas
trop
de
ses
petits-enfants,
mais
adorait
les
voir
jouer
dans
sa
grande
propr
iété
presque
chaque
dimanche.
Au
début
de
chaque
année,
ses
petits-enfants
lui
récitaient
un
‘compliment’
pour
lui souhaiter une bonne année, ce qui leur permettait de recevoir un peu d’étrennes.
Il
a
vécu
dans
une
magnifique
propriété
à
Hoeilaart,
qu'il
a
lui-même
d
éveloppée
et
très
bien
entretenue.
Au
départ,
le
terrain
était
très
marécageux
et
il
a
entrepris
d’assainir
la
propriété en créant plusieurs étangs.
Hippolyte
est
décédé
inopinément
(pendant
qu'il
se
rasait
le
matin)
le
mardi
3
août
1965
dans sa maison à Hoeilaart. Il avait 83 ans.
Pierre Keyaert ( ? - ?)
Il
est
le
père
de
Léontine
Keyaert,
grand-mère
maternelle
de
Michèle,
Jacques,
Françoise,
Jean-Claude et Martine. Il est donc leur arrière-grand-père.
Pierre
Joseph
est
né
à
Hoeilaart
où
il
a
travaillé
comme
viticulteur.
Il
a
épousé
Anne
Catherine
Vanderletten,
une
Hoeilaartoise
pure
souche,
qui
a
également
travaillé
comme
viticultrice.
Ils
ont
eu
4
enfants
(qui
sont
grand-oncle
ou
grand-tante
de
Michèle,
Jacques,
Françoise, Jean-Claude et Martine):
Irma, née le samedi 3 août 1872 à Hoeilaart.
Julien
Hendrik,
né
le
vendredi
17
avril
1874
à
Hoeilaart.
Il
était
viticulteur
comme
ses
parents. A l’âge de 29 ans, il a épousé X Muyldermans, le mardi 21 avril 1903.
Palmire,
née
le
jeudi
30
août
1877
à
Hoeilaart.
On
l’appelait
"tante
Palmire".
Elle
s'est
mariée
avec
Nestor
Van
Lier,
né
à
Halle,
avec
qui
elle
a
exploité
la
«
Br
asserie
de
Groenendael
/
Nestor
Van
Lier-
Keyaert
»
dont
il
était
propriétaire
à
Hoeilaart
(Groenendael)
Léontine,
née
à
Hoeilaart
le
dimanche
25
mai
1879
et
y
décédée
le
lundi
20
janvier
1936.
(voir plus loin)
Léontine Keyaert (1879 – 1936)
Léontine Keyaert est fille de Pierre Keyaert et de Anne Vanderletten.
Léontine
Jeannette
Philomène,
sans
profession,
est
née
le
dimanche
25
mai
1879
à
Hoeilaart.
Son
père,
Pierre
Joseph,
et
sa
mère
Anne
Catherine
Vanderletten
sont
tous
les
deux
nés
à
Hoeilaart
et
tous
les
deux
viticulteurs.
Elle
a
épousé
Hippolyte
Lauwers
(voir
plus
haut).
Ils
ont
eu
7
enfants
:
Norbert,
Irène,
Agnès,
Raymond,
Josée,
Marguerite
et
Sylvain
(voir
plus
loin
les
textes
à
leur
sujet).
Elle
est
décédée
d’une
pneumonie
à
l'âge
de
57
ans,
le
lundi
20
janvier
1936,
en
présence
de
son
mari
et
de
ses
7
enfants
tous
rassemblés autour de son lit.
Marguerite Schutjes ( 1900 - 1972)
Marguerite Schutjes est la seconde épouse de Hippolyte Lauwers.
Marguerite
Adrienne
Marie
Géraldine
est
née
le
6
septembre
1900
à
Echtel
(Limbourg),
localité
dont
son
père
était
bourgmestre.
Victime
d'un
accident
de
moto
dans
sa
jeunesse,
elle
ne
pouvait
plus
avoir
d'enfant.
Comme
Hyppolyte
avait
assez
avec
ses
7
enfants
...
Elle
est
divorcée
d’Edmond
Slegten.
Elle
a
2
frères:
Emile
(marié
avec
X
Cohrs),
un
bon
vivant,
chef
d’orchestre
de
la
fanfare
d’Hechtel,
et
Herman
(marié
avec
X
Van
Briel).
Marguerite
aimait
beaucoup
recevoir
sa
famille
et
ses
petits-enfants
dans
la
belle
propriété
de
Hoeilaart,
quasi
tous
les
dimanches,
en
offrant
de
succulentes
tartes
du
village.
Elle
était
la
marraine
de
Jacques
Pepin
mais
on
l'appelait
tous
«
Tante
Muziet»
Elle
est
décédée du cancer le 23 juin 1972, dans un hopital à Hasselt.
Norbert Lauwers (1910 - 1994)
Norbert Lauwers est fils de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Norbert
Pierre
Joseph
est
né
le
dimanche
25
septembre
1910
à
Overijse.
Il
est
l’ainé
d’une
famille
de
7
enfants.
Il
a
repris
la
partie
commercialisation
de
la
viticulture
de
son
père
(avec
son
frère
Sylvain
pour
l'exploitation)
Malheureusement,
l'
affaire
a
périclité
suite
à
l'ouverture
du
marché
Européen,
qui
a
permis
l'importation
massive
de
raisins
italiens
moins
chers.
Norbert
avait
toujours
un
large
sourire
et
aimait
les
plaisanteries.
Les
ciconstances
de
son
décès
ne
sont
pas
claires.
Il
semble
quíl
ait
été
assassiné
le
mercredi
14
octobre
1994
à
Genappe
par
un
auto-stoppeur
qui
voulait
le
voler.
Il
fut
le
parrain
de
Françoise Pepin. Il a épousé
Hélène Jadoul
et ont eu une fille Janine.
Janine
Lauwers
est
née
le
vendredi
26
mai
1939
à
Hoeilaart.
A
travaillé
comme
secrétaire
de
direction.
Elle
a
épousé
William
Muir,
canadien
né
à
Montréal
(né
le
14
avril
1937
et
décédé
le
27
mars
2005),
qui
avait
un
diplôme
de
physicien
de
l'Université
de
Montréal
Mc
Gill.
Il
a
travaillé
comme
‘product
manager’
chez
Merck.
Le
lundi
19
juillet
1976
est
née
leur fille unique
Nathalie
, également secrétaire de direction.
Irène Lauwers (1912 - 2007)
Irène Lauwers est fille de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Irène
Marie-Jeanne
Isabelle
est
née
à
Hoeilaart
le
jeudi
28
mars
1912
à
Overijse.
Elle
est
la
fille
ainée
d’une
famille
de
7
enfants.
Elle
était
très
souvent
souriante
et
joyeuse.
Elle
a
épousé
Jean
Dujardin
(sunommé
Jack).
Ils
ont
habité
à
Hoeilaart,
dans
une
grande
villa
que
son
père
Hippolyte
avait
fait
construire
dans
la
propriété
familiale.
En
1948,
ils
ont
acheté
le
«
Mas
Saint
François
»
à
Antibes
pour
y
passer
leurs
vacances
familiales
au
soleil
méditerranéen
mais
finalement,
en
1958,
ils
ont
décidé
de
quitter
définitivement
Hoeilaart
(apparemment,
leur
villa
était
assez
humide,
ce
qui
causait
des
soucis
de
santé)
pour
aller
y habiter.
A
Antibes,
Jean
Dujardin
a
développé
la
culture
des
œillets
et
des
raisins.
Il
eu
l’idée
d’y
produire
des
raisins
de
cépages
produits
à
Hoeilaart
mais
inexistants
en
France.
Ce
fut
une
grande
nouveauté
dans
la
viticulture
française.
Pour
ce
fait,
il
a
été
décoré
«
Chevalier
du
Mérite
Agricole
»
Irène
et
Jean
se
sont
séparés.
Irène
est
décédée
à
Antibes,
le
samedi
6
janvier 2007. Ils ont eu 4 enfants:
Yolande
est
née
le
samedi
19
mars
1938
à
Hoeilaart.
Elle
est
l’ainée
de
la
famille.
Quand
sa
famille
est
partie
en
1958
vivre
à
Antibes,
elle
n’avait
que
20
ans
et
travaillait
comme
mannequin
à
Bruxelles.
Chez
son
oncle
Sylvain
et
sa
tante
Jeanne,
elle
a
rencontré
son
mari
Jacques
de
Lodder,
un
industriel
PDG
de
la
société
Lamitref
(spécialisée
dans
la
production
de
tuyaux,
fils
et
tôles
de
cuivre).
Ils
ont
habité
à
Hemiksem
(près
d’Anvers)
dans
leur
beau
château
«
le
Monnikenhof
».
Ils
ont
vécu
ensemble
14
ans,
puis
après
son
divorce
le
14
juillet
1983,
elle
est
partie
vivre
à
Monaco
et
à
Villefranche-sur-Mer.
Elle
a
eu
2
autres
compagnons
(Guy
de
Clerc
et
Mario), tous les deux décédés après une dizaine d'années de vie commune.
Yves
est
né
le
jeudi
21
septembre
1939
à
Hoeilaart.
Son
prénom
officiel
est
Jean-
Pierre,
mais
son
prénom
usuel
est
Yves.
Il
a
créé
et
développé
avec
succès
une
entreprise
de
plomberie
-
zinguerie
dans
le
Midi.
Il
s’est
marié
avec
Brigitte
Savanac
avec qui il a eu 3 fils :
Christophe
,
Jérôme
et
Damien
.
Pierre
est
né
le
dimanche
5
avril
1942
à
Hoeilaart.
Il
a
été
pendant
20
ans
chef
de
service
à
l'hôpital
CHPG
comme
professeur
de
médecine
interne
-
hématologie
–
oncologie
et
chef
de
service
au
CHU
de
Nice.
En
1998,
spécialiste
du
cancer
du
sang,
il
a
été
sollicité
par
la
Principauté
de
Monaco
pour
y
créer
un
service
d'Oncologie
-
Médecine
Interne.
Il
y
a
soigné
le
Prince
Rainier
de
Monaco
dans
les
dernières
années
de
sa
vie.
Pour
ses
compétences,
il
a
reçu
la
plus
haute
distinction
de
l'Ordre
de
Saint
Charles
des
mains
du
Prince
Albert
2
,
qui
était
également
son
ami.
Pierre
a
épousé
Sylviane Marcellini
, dite Poussy. Ils ont 3 enfants:
Laurent
,
Olivia
et
Frédéric
.
Marie-Françoise
,
la
cadette
de
la
famille,
est
née
6
ans
après
Pierre,
le
mercredi
15
décembre
1948
à
Hoeilaart.
Docteur
en
Droit,
elle
a
travaillé
comme
avocate
au
barreau
de
Grasse
et
d'Aix
en
Provence.
Elle
s’est
mariée
avec
Raoul
Wander
avec
qui
elle
a
eu
un
fils
Jean-Sébastien
(né
le
3
juillet
1986).
Malheureusement,
son
mari
Raoul meurt à la fin de l’année 1997 alors que son fils n’avait que 11 ans.
Agnès Lauwers (1913 - 1968)
Agnès Lauwers est fille de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Agnès
Elvire
Marie
a
vu
le
jour
le
jeudi
11
décembre
1913
à
Overijse.
Très
gentille
et
le
cœur
sur
la
main,
elle
aimait
bien
s’amuser
et
rire.
Elle
était
cependant
une
grande
fumeuse,
probablement
la
cause
de
son
cancer
de
la
gorge
ou
des
poumons.
Elle
en
est
décédée
le
mardi
12
novembre
à
Bruxelles,
laissant
son
mari
veuf
à
l’âge
de
55
ans.
Le
11
juillet
1939,
elle
a
épousé
Jean
Degroux
(1913
–
1989)
né
à
Bruxelles.
Jean
Marie
Armand
Albert
était
commerçant
dans
le
secteur
des
textiles.
Il
a
été
fait
prisonnier
au
cours
de
2°
guerre
mondiale.
Il
a
hérité
de
l'affaire
familiale
(draperie,
magasin
à
la
Place
des
Martyrs
à
Bruxelles)
Malheureusement,
ses
affaires
ont
périclité
suite
au
développement
du
prêt-à-
porter
et
il
a
terminé
sa
carrière
comme
représentant
commercial
dans
le
prêt-à-porter.
Il
était
un
fort
bon
vivant,
très
souvent
jovial.
A
la
fin
de
sa
vie,
il
a
vécu
avec
sa
compagne
Inès,
à
Baugniers.
Il
est
le
fils
de
Albert
Liévin
Adelin
Marie
Degroux
(1886-1951)
et
de
Eva
Lesigne (1889-1968). Ils ont eu 2 enfants :
Philippe
Liévin
Hippolyte
Marie,
né
le
dimanche
11
mars
1945
à
Bruxelles.
Ingénieur
Technicien,
a
travaillé
le
plus
souvent
dans
le
secteur
du
bâtiment
(au
Zaïre,
Angola
et
Bruxelles). Divorcé, il a eu 1 fils Patrick (graduat en électromécanique).
Brigitte
Irène
Alberte
Marie,
née
le
mardi
5
février
1947
à
Ixelles.
Après
2
divorces,
s'est
marié
une
3°
fois
avec
Aurelio
Restivo,
italien
originaire
de
Sicile
vivant
à
Bruxelles
(CEE).
Elle
n'a
pas
eu
d'enfants.
Avec
son
2°
mari,
boucher,
elle
a
exploité
une 'supérette' (épicerie, boucherie self-service) à Kraainem.
Raymond Lauwers (1916 - 1940)
Raymond Lauwers est fils de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Raymond
Antoine
Albert
est
né
le
mardi
23
mai
1916
à
Overijse.
Milicien
volontaire,
il
a
été
enrôlé
comme
soldat
au
1°
régiment
des
Grenadiers
.
Il
est
mort
le
premier
jour
de
la
guerre
!
(bombardement
de
son
train
à
Tirlemont,
le
dimanche
26
mai
1940).
Il
avait
24
ans. En son hommage, une rue d’Hoeilaart porte son nom.
Josée Lauwers (1918 - 2012 )
Josée Lauwers est fille de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Marie
Josée
a
vu
le
jour
peu
après
Noël,
le
vendredi
27
décembre
1918
à
Overijse.
Jolie
jeune
fille
,
pleine
de
vie
et
de
bonheur,
elle
a
subitement
décidé,
à
l'étonnement
de
tous,
de
se
consacrer
à
la
vie
religieuse.
C’est
fort
probablement
une
déception
amoureuse
qui
l’a
conduite
à
prendre
cette
décision.
Infirmière
de
formation
(métier
qu'elle
a
pratiqué
durant
la
guerre)
elle
a
continué
à
se
mettre
au
service
des
malades
comme
religieuse,
au
couvent
des
Petites
Sœurs
de
l'Assomption,
à
Ottignies.
Elle
a
fait
sa
profession
de
foi
religieuse
à
Paris,
le
29
juillet
1942,
et
a
pris
le
nom
de
Sœur
Marie-Madeleine-Etienne.
Son
dynamisme
et
sa
volonté
de
«
faire
bouger
les
choses
»
ont
été
fort
appréciés
dans
sa
communauté
religieuse
:
«
si
elle
avait
été
un
homme,
elle
serait
très
certainement
devenu
un excellent curé de paroisse ». Elle est décédée le mardi 18 décembre 2012 à Gembloux.
Marguerite Lauwers (1921 - 1990)
Marguerite Lauwers est fille de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Marguerite
Marie
Laure
est
née
le
mercredi
30
mars
1921
à
Overijse.
Elle
est
la
6°
d’une
famille
de
7
enfants.
Comme
c’était
souvent
le
cas
à
l’époque,
elle
a
passé
toute
sa
scolarité
en
pension,
aux
Dames
de
Marie
à
Bruxelles
(elle
avait
15
ans
quand
sa
maman
est
décédée).
Elle
avait
donc
beaucoup
d’amies
de
classe,
qu’elle
revoyait
régulièrement
lors
de
réunions
d’anciennes
,
durant
toute
sa
vie.
Marguerite
voulait
devenir
infirmière,
comme
sa
sœur
Josée.
Elle
en
avait
commencé
les
études,
mais
la
guerre
l’a
empêchée
de
réaliser
son
rêve.
Pendant
la
guerre,
elle
se
rendait
souvent
utile
en
allant
soigner
les
blessés.
Juste
après
la
guerre,
elle
recevait
souvent
des
visites
de
son
ami
Jean
Pepin
,
qui
venait
à
vélo,
depuis
Ixelles,
pour
la
rencontrer.
Ils
se
sont
mariés
le
mardi
5
Juin
1945
à Hoeilaart, dans la superbe propriété familiale (voir le
menu du festin nuptial
!).
Elle
aimait
la
peinture
à
l’huile,
et
nous
a
laissé
de
fort
beaux
tableaux
qu’elle
signait
‘Mite’.
En
effet
tout
le
monde
l’appelait
Mite
ou
Mitou
(elle
était
«
tante
Mitou
»)
Elle
était
très
appréciée
dans
sa
belle
famille.
Elle
avait
bien
essayé
de
jouer
au
tennis,
au
pensionnat
et
chez
elle,
mais
le
résultat
n’était
pas
à
la
hauteur
de
ses
efforts
(elle
parvenait
à
jouer
tout
en parlant de choses et d’autres …) !
Elle
a
eu
5
enfants:
Michèle,
Jacques,
Françoise,
Jean-Claude
et
Martine
(
voir
la
branche
Pepin
).
Elle
a
toujours
été
très
fort
attentionnée
à
ses
enfants.
Grande
travailleuse,
elle
a
beaucoup
aidé
son
mari
Jean
dans
son
travail.
Elle
est
décédée
inopinément
le
samedi
10
novembre 1990, chez elle, à Woluwé Saint-Pierre.
Sylvain Lauwers (1923 - 2007)
Sylvain Lauwers est fils de Hippolyte Lauwers et de Léontine Keyaert.
Sylvain,
le
cadet
de
la
famille,
est
né
le
mardi
30
janvier
1923
à
Hoeilaart.
Il
n’avait
que
13
ans
quand
sa
maman
est
décédée.
Il
a
repris
la
partie
production
viticole
de
l'affaire
de
son
père
(avec
son
frère
Norbert
pour
la
commercialisation).
Malheureusement,
l’affaire
familiale
a
périclité
suite
à
l'ouverture
du
marché
Européen,
qui
a
permis
l'importation
massive
de
raisins
italiens
moins
chers.
Sylvain
(et
Norbert)
ont
cependant
continué
avec
succès
l’exploitation
en
exportant
les
raisins
vers
les
Etats-Unis.
Il
aimait
la
vie,
la
nature
et
les
autres.
Très
bon
joueur
de
tennis
(il
avait
construit
un
terrain
chez
lui
à
Groenendael),
il
aimait
les
jeux
de
société
(bridge,
échec,
badgammon)
et
ses
nombreux
amis.
Issu
d’une
famille
de
plusieurs
générations
de
viticulteurs,
il
était
attaché
à
la
terre
et
adorait
le
jardinage.
Il
est
décédé
du
cancer
des
poumons
(séquelle
de
produits
agricoles
toxiques
?)
le vendredi 26 janvier 2007 à Hoeilaart.
Il
s’est
marié
avec
Jeanne
Nyssen
.
Jeanne
Louise
Benjamin
Elisabeth,
est
née
un
lendemain
de
Noël,
le
mercredi
26
décembre
1923
à
Liège.
Elle
incarnait
la
joie
de
vivre
des
Liégeois
!
Toujours
souriante
et
blagueuse,
très
accueillante,
elle
adorait
recevoir
chez
elle.
Elle
est
décédée
d’un
cancer
des
os
le
mardi
26
septembre
1993
à
Bruxelles.
Ils
ont
eu un fils unique Marc.
Marc
est
né
le
mardi
16
février
1954.
Après
avoir
été
assistant
à
l'université
(UCL,
Sciences
actuarielles)
et
cherché
à
développer
des
activités
commerciales,
il
a
racheté
et
développé
sa
propre
chocolaterie
à
Bruxelles
(la
Chocolaterie
Duval).
Il
s’est
marié
avec
Frédérique
Maes
(décédée
le
7
janvier
2015),
licenciée
en
Sciences
Economiques
(UCL)
qui
a
travaillé
comme
secrétaire
de
direction
et
dans
le
secteur
de
l'intérim.
Ils
ont
3
enfants:
Jim
(kinésithérapeute
-
ostéopathe),
Louis
(plombier)
et
Alice
(maquilleuse
de
formation, mais elle n’a pas exercé ce métier).
Isabelle Lauwers
Janine
Yolande
Yves
Pierre
Marie-Françoise
Philippe
Brigitte
Michèle
Jacques
Françoise
Jean-Claude
Martine
Marc
G
r
o
e
n
e
n
d
a
e
l
,
le
la
grande
bourgeoisie
de
Bruxelles.
La
culture
de
la
famille
Lauwers
(vue
partielle).
Elle
comprenait
plusieurs
centaines
de
serres,
toutes
chauffées
grâce
à
un
réseau
de
circulation
d´eau
chaude.
En
avant
plan,
la
chaufferie
au
charbon.
La
culture
était
desservie
par
une
voie
ferroviaire
reliée
à
Overijse.
Les
serres
étaient
aussi
desservies
par
un
réseau de wagonets.
Vue
aérienne
de
quelques
serres
de
la
culture
Lauwers.
On
voit
le
bâtiment
construit
par
Norbert
Lauwers,
qui
servait
principalement
pour
l´emballage
et
l´expédition
des
raisins
(en
Belgique,
au
Royaume
Uni
et
aux
Etats Unis surtout).
A
cette
époque,
Groenendael
était
‘the
place
to
be’.
C’était
comme
un
grand
jardin
d’agrément,
un
point
de
rencontre
pour
le
beau
monde de la Belle Epoque. Le roi Léopold II adorait cet endroit dans la forêt, il y venait régulièrement. Comme dans son jardin.
Il
a
fait
construire
la
chaussée
Mont-
Saint-
Jean,
une
superbe
avenue
qui
traversait
la
forêt
de
Soignes
et
reliait
Tervuren
à
Waterloo
(aujourd’hui elle fait partie du Ring autour de Bruxelles).
Une
gare
majestueuse,
trop
grande
pour
les
besoins
d’une
simple
desserte
ferroviaire
a
été
construite
et
mise
en
service
en
1854
(achevée en 1896). Des trains pouvaient ainsi relier le centre de Bruxelles à cet endroit très apprécié des vacanciers et promeneurs.
Léopold
II
a
aussi
fait
construire
en
1889
un
hippodrome.
Il
y
avait
sa
propre
loge
(qui
a
été
classée,
et
existe
encore
actuellement).
Les
courses hippiques avaient un énorme succès, et attiraient donc beaucoup de monde. L’hippodrome avait sa propre gare.
Groenendael
était
devenu
un
endroit
à
la
mode
à
l’orée
du
bois,
un
lieu
de
prédilection
pour
les
excursionnistes
de
la
riche
bourgeoisie
bruxelloise. Les francophones aimaient y passer du bon temps.
Nul
doute
que
la
Brasserie
de
Groenendael
exploitée
par
Nestor
Keyaert
marchait
très
bien,
et
que
sa
terrasse
était
souvent
remplie
de
clients du beau monde. C’est ce qui explique la grande variété de bières servies.
Mais Groenendael a peu à peu périclité. L’hippodrome a fait faillite et la gare voyageurs a été fermée.
L’endroit
a
inspiré
plusieurs
artistes.
Le
peintre
Paul
Delvaux,
qui
habitait
pas
très
loin
à
Boitsfort,
s’est
inspiré
de
la
gare
pour
peindre,
en 1960 son tableau La Gare Forestière.