Gustave AugustE Pepin ( 1840 - 1902)
Gustave Auguste est le père de Oscar Pepin et le grand-père de Léon, Jean et Marie-Alix.
Gustave
Auguste
est
né
à
Seloignes
le
31
juillet
1840
et
décédé
à
Mons
à
l’âge
de
62
ans,
le
29
mai
1902.
Il
a
été
négociant
et
commissaire
d’Arrondissement
à
la
Province
du
Hainaut.
Gustave
Augustin s’est marié avec Léontine Delmay en 1866 et ont eu 1 fille et 2 fils :
Alix
Marie
Jeanne
est
l’ainée
de
la
famille.
Elle
est
née
le
3
août
1867
à
Mons
où
elle
s’est
mariée
avec
Antoine
Agricole
Joseph
Creteur
le
19
août
1890.
Il
est
né
à
Renaix
le
3
avril
1858
et
a
été
médecin à Givry.
Charles
Arthur
Joseph
est
né
le
27
mars
1871
à
Mons.
Il
a
vécu
à
Nimy
où
il
a
tenu
un
magasin
de
tabac
avec
sa
femme
(Julie
Aimée
Constance
Dupire).
Ils
ont
eu
1
fils
Raoul
qui
est
décédé
15
jours
après
sa
naissance.
Malheureusement
il
était
fort
porté
sur
la
boisson
(peut-être
suite
au
décès
de
leur
enfant
?)
et
a
été
mis
à
l’écart
par
sa
famille
car
il
en
ternissait
l’image.
Il
ne
s'est
pas bien entendu avec son frère Oscar pour une question d'héritage du magasin familial.
Oscar Léon Gustave est le cadet de la famille (
voir plus loin
)
Léontine Delmay ( ? – 1915)
Léontine Delmay est la mère de Oscar Pepin, donc la grand-mère de Léon, Jean et Marie-Alix Pepin.
Léontine
Augustine
Laurence
est
née
à
Mons,
date
inconnue.
Ses
parents
exploitaient
un
grand
magasin
de
textile,
les
"Magasins
Delmay",
importante
entreprise
spécialisée
dans
la
vente
en
gros
et
au
détail
de
textile
(le
prêt
à
porter
n'existait
pas
encore
!).
La
maison
familiale
située
à
47
Grand
Rue,
dans
le
centre
de
Mons
(pas
loin
de
la
Grand
Place)
était
fort
grande
car,
outre
le
grand
magasin,
elle
comprenait
aussi
une
écurie
(à
l’époque,
les
transports
se
faisaient
avec
des
carrioles
tirées
par
des
chevaux).
L'enseigne
du
magasin
est
encore
visible.
Elle
est
décédée
à
Mons
en
1915,
suite
à
une mauvaise grippe.
Oscar Pepin ( 1874 - 1940)
Oscar
Léon
est
fils
de
Gustave
Auguste
et
de
Léontine
Delmay.
Il
est
le
père
de
Léon,
Jean
et
Marie-
Alix Pepin.
Oscar
Léon
Gustave
est
né
à
Mons
le
17
aout
1874
Il
a
fait
partie
de
la
Garde
Civile,
section
cavalerie.
Il
aimait
la
vie,
les
chevaux
et
les
sorties
entre
amis.
Son
grand
plaisir
était
de
se
promener
en
calèche
le
dimanche
dans
les
rues
et
parcs
de
Mons.
Ancien
de
la
Garde
Civile,
il
aimait
beaucoup
la
marche.
Deux
fois
par
semaine
il
emmenait
ses
enfants
en
promenade.
Il
avait
une
très
belle
voix
et
chantait
magnifiquement
bien.
Il
avait
désiré
devenir
avocat
mais
sa
mère
(Léontine
Delmay)
a
refusé
qu’il
fasse
des
études
de
droit
car
elle
voulait
qu’il
reprenne
l’affaire
familiale
(à
cette
époque,
les
enfants
n’avaient
pas
toujours
le
choix
!)
Lui
qui
n’avait
pas
du
tout
la
‘fibre’
d’un
commerçant
et
ne
pensait
qu’aux
chevaux,
a
donc
hérité
de
ses
parents
le
magasin
de
textile
"Magasins
Delmay"
rebaptisé
"
Magasins
Pepin
-
Delmay
"
.
Ce
magasin
est
aussi
devenu
leur
maison
familiale.
Les
circonstances
de
cet
héritage
ne
sont
pas
très
claires,
car
son
frère
Arthur
lui
a
toujours
reproché
de
l'avoir
roulé.
De
plus,
il
n’aimait
pas
son
frère
Arthur
car
il
buvait.
Il
s’en
est
suivi,
malheureusement,
que
la
mésentente
s’est
installée
entre
les
2
frères
qui
ont
rompu
toutes
relations.
Ils
ne
se
voyaient
plus.
Petite
anecdote
à
l´école
.
Oscar
s’est
marié
avec
Marcelle
Grenier
(
voir
plus
loin
)
qui
lui
a
donné
un
fils,
appelé
Léon
(
voir
plus
loin
).
Malheureusement,
elle
est
morte
très
jeune,
à
26
ans,
alors
que
son
fils n’avait qu’un an.
Oscar
s’est
remarié
quelques
8
années
plus
tard
avec
Hélène
L'Hoir
(
voir
la
branche
L´Hoir
)
avec
qui
il
a
eu
deux
enfants
:
Jean
et
Marie-Alix
(
voir
plus
loin
).
Le
prénom
Alix
a
très
probablement
été
choisi
en
souvenir
de
sa
propre
sœur
morte
en
bas
âge.
Au
cours
de
la
guerre
1914-18,
ils
ont
accueilli
et
hébergé
un
officier
allemand
(c’était
une
obligation).
C’était
un
homme
très
correct,
qui
est
même
venu leur rendre visite après la guerre pour remercier ses hôtes.
Oscar
aimait
beaucoup
sortir
et
s’amuser
avec
ses
amis,
et
particulièrement
avec
un
ancien
de
son
régiment
de
la
Garde
Civile,
et
des
filles.
Il
était
un
peu
une
«
amusette
»
d’après
les
dires
de
Tante
Nono
(†2013).
Un
bon
vivant
donc,
qui
n’a
pas
hésité
a
faire
un
brèche
dans
son
contrat
de
mariage.
Ses
relations
avec
son
épouse
se
sont
donc
fortement
dégradées…
En
fait,
Oscar
se
comportait
à
la
maison
comme
un
dictateur.
Il
était
très
autoritaire.
Aucune
discussion
possible.
Quand
son
fils
Léon
lui
a
demandé
de
pouvoir
faire
des
études
de
droit,
il
a
refusé
aussitôt.
Son
fils
Jean
n'avait
rien
à
dire.
Il
devait
juste
se
taire.
De
plus,
il
n’était
pas
juste
vis-à-vis
de
ses
enfants
et
petits-enfants
:
il
favorisait
lourdement
sa
fille
(elle
était
la
plus
jeune)
au
détriment
de
ses
2
fils.
En
effet,
il
choyait
sa
fille
Marie-Alix
(et
ses
filles)
ainsi
que
sa
petite-fille
Marcelle
mais
dédaignait
ses
fils
Léon,
Jean
et
ses
petites-filles
Hélène
et
Christiane.
D’après
Anita
Delfosse
et
Marcelle
Pepin
,
ses
petites-filles
qui
ont
été
bien
choyées,
Oscar
était
très
gentil,
un
vrai
«
bon-papa
gâteaux
»,
la
bonté
même.
Il
se
prêtait
à
tous
leurs
caprices
et
lui
si
digne,
n’hésitait
pas
à
jouer
à
saute-mouton
avec
elles.
Par
contre,
il
ne
se
préoccupait
pas
de
Léon,
Jean,
Hélène
et
Christiane
qui
n’aimaient
pas
du
tout
leur
père/grand-père
et
en
ont
gardé
de
très
mauvais
souvenirs.
Quand
son
fils
Léon,
jeune
marié,
est
venu
habiter
dans
la
maison
familiale
avec
sa
femme
Gabrielle,
après
un
an
celle-ci
ne
voulait
absolument
plus
continuer
à
vivre en compagnie de son beau-père...
La
suite
de
sa
vie
a
été
fort
difficile.
En
effet,
l’entreprise
textile
a
assez
rapidement
périclité,
conséquence
de
la
crise
économique
mondiale
et
aussi
suite
au
développement
de
la
confection
(appelé
plus
tard
le
'prêt
à
porter').
Les
clients
préféraient
acheter
des
vêtements
confectionnés
en
série
plutôt
que
des
tissus
pour
les
faire
eux-mêmes.
Les
affaires
marchaient
beaucoup
moins
bien,
d’autant
plus
que
Oscar,
n’ayant
pas
l’esprit
très
commercial,
a
laissé
son
commerce
filer
à
vau-l’eau.
Il
n’a
pas
pu
redresser
son
entreprise
qui
est
finalement
tombée
en
faillite
au
début
de
la
deuxième
guerre
mondiale.
Les
soldats
allemands
sont
venus
voler
les
stocks
de
tissu,
et
en
ont
profité
pour
vider la cave à vin qu’il s’était constituée…
Pour
faire
face
aux
besoins
financiers,
sa
famille
a
du
réduire
son
train
de
vie
et
contrainte
de
quitter
la
grande
maison
familiale
au
47
Grand
Rue
pour
aller
habiter,
toujours
à
Mons,
à
la
rue
du
Miroir,
une
petite
maison
avec
jardin.
Il
avait
beaucoup
de
dettes
et
a
dû
vendre
les
meubles
et
des
biens
familiaux
pour
pouvoir
les
honorer.
Son
fils
Léon
a
payé
une
partie
de
ses
dettes
tandis
que
sa
belle-
fille
Gabrielle
Westerlinck
(
voir
plus
bas
)
a
payé
le
solde
avec
une
partie
de
sa
dote.
Sa
sœur
Eléonore
(Tante
Nono)
est
aussi
intervenue
pour
l'aider
financièrement
(la
famille
Pepin
lui
en
a
toujours
été
très
reconnaissante
pour
son
geste
généreux).
Sa
première
femme
Marcelle
Grenier
lui
avait
confié
un
coffret
contenant
des
bijoux,
avec
mission
de
les
donner
à
leurs
enfants,
mais
ce
coffret
a
disparu
dans
la
débâcle.
«
Il
roulait
tout
le
monde
»
Suite
au
désastre
financier
de
la
famille,
il
a
dû
quitter
Mons
pour
aller
vivre
à
Bruxelles,
à
la
rue
Emile
Banning
(près
de
la
rue
de
la
Couronne), puis finalement au 8 rue Gustave Biot, à Ixelles.
Dans
cette
petite
maison,
loin
de
sa
ville
natale
et
de
ses
amis
de
sorties,
sans
travail,
sans
argent
et
honteux
de
sa
faillite,
lui
qui
jadis
ne
pensait
qu'à
ses
chevaux,
était
évidemment
malheureux.
Son
fils
Jean
évoquait
parfois
la
tristesse/honte
immense
de
son
père.
Un
homme
dévasté.
Il
ne
mangeait
quasi
jamais
avec
ses
enfants
(sa
petite
fille
Hélène
ne
l’a
jamais
vu
dans
le
living
avec
les
siens;
il
restait
toujours
dans
la
cuisine
et
sa
chambre
adjacente
(au
rez-de-chaussée)
et
ne
montait
quasi
jamais
à
l’étage
où
se
trouvait
le
living
et
les
autres
chambres.
Il
sortait
le
matin
et
revenait
le
soir
(pour aller boire?) sans rien dire à personne.
Comme
beaucoup
de
belges,
au
début
de
la
guerre,
il
s’est
réfugié
avec
sa
famille,
dans
le
sud
de
la
Normandie,
à
Granville,
où
il
est
mort
à
l’âge
de
66
ans
entouré
des
siens
en
juin
1940
(à
l’hôpital
de
Granville)
suite
à
un
cancer
des
intestins.
Sa
tombe
se
trouve
encore
dans
le
cimetière
de
Granville.
Vu
sa
situation
financière,
il
était
ruiné,
il
a
laissé
sans
argent
sa
femme
Hélène
(qui
avait
alors
69
ans)
et
ses
3
enfants
(Léon,
Jean
et
Marie-Alix
qui
avaient
respectivement
38,
30
et
28
ans).
Hélène
et
ses
enfants
se
sont
retrouvés
seuls
en
pleine
guerre
et
sont
rentrés
vivre
à
Ixelles
(sauf
Léon
qui
est
probablement
resté
vivre
à
Mons),
à
la
rue
Gustave
Biot,
où
ils
ont
vécu
quelques
années
(avec
Jean, Mary, Anita, Claude et Charles Delfosse).
Marcelle Grenier (1878 – 1903)
Marcelle
Grenier
est
la
fille
de
Léon
Grenier
et
de
Léonie
Delaunois
.
Elle
fut
la
première
épouse
de
Léon Oscar Pepin.
Marcelle
Victoria
Augustine
Léonie
Joseph
Grenier
est
née
à
Mons
le
25
février
1878.
Elle
était
une
fort
jolie
femme,
très
élégante,
issue
d'un
e
noble
famille
ayant
fait
fortune
dans
la
draperie.
Sa
mère
s’appelait
Léonie
Marie
Thérèse
Joseph
Delaunois.
Son
père
a
été
ennobli
et
a
reçu
le
titre
de
baron
Grenier
de
Warin.
Sa
famille
vivait
dans
le
château
Grenier
(86
pièces
!)
situé
sur
une
des
plus
belles
collines
de
Gavere
(près
de
Gand),
d'où
l'on
a
un
merveilleux
panorama
sur
la
vallée
de
l’Escaut.
Le
prince
De
Croÿ
,
prêtre
doyen
de
la
Collégiale
Sainte
Waudru
à
Mons,
était
un
très
bon
ami
de
sa
maman
Léontine
Grenier
et
de
la
famille.
Il
y
venait
souvent
en
visite.
Ceci
explique
certainement
le
fait
que
leur
mariage
(vers
1901)
ait
été
«
le
plus
beau
mariage
»
de
Mons.
Elle
était
une
vrai
artiste
et
excellait
dans
le
dessin
et
la
peinture
sur
céramique,
sa
spécialité
bien
qu’elle
n’ait
jamais
appris
son
art.
Elle
avait
même
produit
une
vaisselle
complète
en
céramique
peinte
(cette
vaisselle
a
été
revendue
plus
tard
par
son
mari
pour
faire
face
à
ses
ennuis
financiers)
.
Malheureusement,
elle
est
morte
très
jeune,
à
25
ans,
suite
à
un
refroidissement
après
une
soirée
au
Bal
du
Gouverneur.
Elle
a
attrapé
une
pneumonie
qui
a
dégénérée
en
pleurésie
purulente
(à
l’époque
il
n’y
avait
pas
d’antibiotiques).
Elle
est
décédée
en
l’espace
de
8
jours
!
Un
drame
familial.
Marcelle
se
roulait
par
terre
de
rage
et
de
dépit,
suppliant
le
Ciel
de
ne
pas
la
laisser
mourir
car
elle
ne
voulait
pas
abandonner son fils Léon alors âgé de 1 an seulement. C’était à Mons, le jeudi 5 novembre 1903.
Léon Pepin (1902 - 1979)
Léon
Pepin
est
fils
de
Léon
Oscar
Pepin
et
de
Marcelle
Grenier.
Il
est
demi-frère
de
Jean
et
Marie-Alix
Pepin.
Léon
Marcel
Joseph
Antoine
Ghislain
est
né
le
mardi
1
avril
1902
à
Mons.
Il
a
malheureusement
perdu
sa
maman,
Marcelle
Grenier,
alors
qu’il
n’avait
que
1
an.
Il
a
été
élevé
chez
sa
grand-mère
maternelle
(
Léonie
Grenier/Delaunois
)
chez
qui
il
a
habité
pendant
13
années.
Il
a
ensuite
été
vivre
avec
sa
famille,
son
père
s’étant
entretemps
remarié.
Léon
voulait
devenir
avocat,
mais
son
père
a
refusé
net.
Bien
qu'il
n'ait
pas
l'âme
d'un
commerçant,
il
a
dû
travailler
dans
l’affaire
familiale
"Magasins
Pepin
-
Delmay"
dans
laquelle
il
était
chargé
de
la
représentation
commerciale
dans
les
Ardennes,
où
il
adorait
se
rendre.
Après
la
guerre
14-18
et
la
deuxième
guerre
mondiale,
il
aimait
particulièrement
parcourir
les
champs
de
bataille,
avec
son
frère
Jean,
à
la
recherche
de
vestiges
de
toutes
sortes
(armes,
uniformes,
médailles,
etc.).
Il
est
devenu
grand
collectionneur
d'armes
de
guerre.
Sa
collection
privée
attisait
l’intérêt
de
beaucoup
de
ses
amis
et
autres
visiteurs.
Peu
à
peu,
il
a
fini
par
créer,
à
partir
de
sa
propre
collection
et
à
la
demande
de
la
Ville
de
Mons,
le
Musée
de
la
Guerre
à
la
Maison
Communale
de
Mons.
Il
en
a
fait
son
métier
:
il
en
est
devenu
le
conservateur.
Il
a
ensuite
cédé
son
musée
à
la
ville
de
Mons.
Pour
cette
action,
il
a
été
décoré
Chevalier
de
l’Ordre
de
Léopold II. Léon était également un collectionneur acharné de timbres postaux.
Lors
de
la
déroute
et
finalement
la
faillite
de
l’affaire
familiale,
Léon
a
dû
contribuer
en
versant
ses
quelques
économies
tandis
que
sa
femme
Gabrielle
Westerlinck
a
payé
le
solde
avec
une
partie
de
sa
dote.
Ruiné
(à
cause
de
son
père)
et
ayant
de
plus
perdu
son
travail,
il
a
été
engagé
dans
l’administration des Charbonnages de Wasmes où il se rendait chaque jour en tramway.
Il
était
bon
vivant,
un
‘bon
petit
diable’
qui
n’hésitait
pas,
étant
enfant,
à
aller
frapper
sur
le
confessionnal
pour
demander
au
prêtre
d’aller
un
peu
plus
vite
!
Il
était
toujours
très
souriant,
tourné
vers
les
autres
et
blagueur.
Il
était
aussi
très
galant,
et
chaque
dimanche,
sans
faute,
il
offrait
un
bouquet
de
roses
à
sa
femme
Gabrielle
Westerlinck
qu’il
adorait.
Ils
ont
eu
6
enfants
(voir
plus
loin).
Léon
a
souffert
du
comportement
dictatorial
de
son
père,
à
tel
point
qu'il
ne
voulait
plus
le
voir.
Il
est
décédé
inopinément
(d'une
crise
cardiaque)
à
Mons
le
samedi
14
avril
1979
à
l'âge
de
77
ans.
Il
fumait beaucoup. Ses doigts tout jaunes en témoignaient !
Gabrielle Westerlinck (1900 – 2002)
Gabrielle Westerlinck est l’épouse de Léon Pepin.
Gabrielle
Marie
Martine
a
vu
le
jour
le
samedi
14
juillet
1900
à
Moerzeke,
petit
village
près
de
Termonde,
où
son
père
Gustave
Louis
(1865
–
1930)
était
chef
de
poste
et
receveur
communal.
Elle
était
la
deuxième
d’une
famille
de
8
enfants
!
Elle
avait
une
très
forte
personnalité.
Elle
était
généreuse,
droite
et
honnête,
et
surtout
très
coquette
!
Elle
s’est
mariée
en
1925
à
Mons
(ou
à
Moerzeke)
avec
Léon
Pepin.
Ils
ont
d’abord
été
habiter
dans
la
maison
familiale
à
la
Grand
Rue,
mais
après un an ils ont déménagé, Gabrielle ne supportant plus le comportement de son beau-père !
Comment
une
fille
de
Moerzeke
a-t-elle
pu
rencontrer
et
se
marier
avec
un
garçon
de
Mons
?
En
fait,
Marie-Alix
Pepin
(Mary),
la
demi-sœur
de
Léon,
était
très
bonne
amie
à
l’école
des
Ursulines
avec
Eléonore
Westerlinck
(appelée
Tante
Nono),
la
sœur
de
Gabrielle.
Elles
se
voyaient
très
souvent
et
lors d’une fête, leurs frère et sœur respectifs se sont rencontrés…
Gabrielle
est
décédée
à
Mons
le
jeudi
17
octobre
2002
à
l’âge
de
102
ans.
Elle
était
devenue
aveugle
mais
encore
fort
vive
d'esprit
et
toujours
bienveillante
pour
ses
6
enfants.
Modèle
d'amour,
de
tendresse
et
de
générosité,
elle
aimait
la
vie.
Sa
sœur
Eléonore
(tante
Nono),
qui
est
restée
célibataire,
aimante
et
dévouée,
a
vécu
une
grande
partie
de
sa
vie
à
ses
côtés,
et
est
décédée
peu
après sa sœur, en 2013. Elles ont toutes deux été centenaires !
Gabrielle et Léon ont eu 6 enfants :
Hélène
,
née
à
Mons
le
jeudi
7
juillet
1927.
Elle
s’est
mariée
avec
Pierre
Bienfait
(1930
–
1988),
ingénieur
civil
spécialisé
en
signalisation
à
la
SNCB.
Malheureusement,
Pierre,
toujours
un
petit
sourire
dans
le
coin,
est
mort
relativement
jeune
d’un
cancer
du
pancréas.
Il
est
décédé
à
l'âge
de
57
ans,
la
veille
de
son
anniversaire
de
58
ans.
Ils
ont
eu
2
fils,
Philippe
et
Benoît.
Son
grand-
père, qu'elle n'aimait pas, était son parrain. Hélène est décédée le 16 janvier 2017.
Marcelle
,
née
à
Mons
le
lundi
7
juin
1926.
Elle
s’est
mariée
le
26
juillet
1952
avec
Freddy
Blondiaux,
né
à
Tertre
le
15
décembre
1927
et
décédé
à
Mons
en
2013.
Médecin
généraliste,
il
a
professé
à
Sirault
(près
de
Mons).
Sa
passion
:
Il
s’était
spécialisé
dans
le
contrôle
du
dopage
chez
les
coureurs
cyclistes.
Assistante
sociale
de
formation,
Marcelle
n’a
pas
exercé
car
elle
s’est
surtout
occupée
de
ses
6
enfants
et
a
aidé
son
mari
dans
l’exercice
de
sa
profession.
Marcelle
est
toujours
très
dynamique,
positive
et
fort
souriante.
A
88
ans,
elle
va
encore
régulièrement
suivre
des
cours
en
Histoire
de
l’Art.
Son
prénom
a
été
choisi
en
mémoire
de
Marcelle
Grenier,
sa
grand-mère morte à 26 ans. Marcelle est décédée le 29 mai 2019.
Marguerite
(Marie),
née
à
Mons,
surnommée
Guigui,
s’est
mariée
avec
Tony
Van
Haute.
Elle
est
décédée
relativement
jeune
d’un
AVC
(Accident
Vasculaire
Cérébral)
laissant
2
enfants.
Elle
était
la filleule de Jean Pepin.
Christiane
,
née
à
Mons
le
samedi
2
février
1929.
Elle
s’est
mariée
avec
Joost
Desmedt.
Malheureusement,
son
mari
l’a
quittée
en
1970,
la
laissant
seule
avec
leurs
4
enfants,
le
plus
jeune
n'ayant
que
13
mois,
dont
une
fille
handicapée
mentale.
Il
a
refusé
de
lui
verser
la
pension
alimentaire
à
laquelle
elle
avait
pourtant
droit
et
qui
lui
était
grandement
nécessaire
!
Christiane,
infirmière
puéricultrice
de
formation,
a
exercé
sa
profession
près
d'Ostende,
à
la
clinique
Saint-
Joseph,
tenue
par
des
religieuses.
Très
courageuse
et
volontaire,
elle
a
travaillé
toutes
les
nuits,
pendant
20
ans,
pour
pouvoir
s'occuper
de
ses
enfants.
Si
elle
a
pu
'tenir
le
coup',
c'est
grâce
à
de
très
bonnes
amies,
à
son
fort
désir
d'aider
les
enfants
malades
qu'elle
soignait
et
aussi
à
son
excellente
santé
(elle
n'a
jamais
été
malade).
De
son
côté,
son
ex
s'est
remarié
avec
une
riche
Anversoise,
menant
une
vie
de
luxe.
Il
a
essuyé
plusieurs
faillites
terribles
qui,
le
jeu
aidant,
ont
finalement
amené
cette
riche
famille
à
la
ruine.
Ce
n'est
que
très
tard
dans
sa
vie
que
Christiane
a
annoncé
à
sa
famille
que
son
mari
l'avait
en
fait
quittée
depuis
longtemps
et
qu'elle
a
donc
vécu
seule avec ses 4 enfants. Elle était la filleule de Mary Pepin (Tanty)
Jacques,
né
le
mardi
5
avril
1932
à
Mons,
ingénieur
civil,
a
travaillé
à
Frameries.
Il
s’est
marié
avec Ginette Grosfils qui lui a donné sa fille Evelyne. Il est décédé en 1994 à l'âge de 62 ans.
Claude,
né
à
Mons
le
dimanche
4
février
1934,
a
été
avocat
puis
juge
de
police
à
Mons.
Il
s’est
marié avec Claudine De Paepe. Ils ont eu 4 enfants.
Jean Pepin (1910 – 2004)
Jean Pepin est fils de Léon Oscar et d’Hélène L’Hoir.
Jean
Marie
Joseph
(on
le
surnommait
Jeannot
dans
sa
famille)
est
né
à
Mons
le
lundi
17
octobre
1910,
dans
une
bonne
famille
bourgeoise
habitant
une
grande
maison
au
47
Grand
Rue,
dans
le
centre
de
Mons
(pas
loin
de
la
Grand
Place).
Il
avait
4
ans
quand
la
première
guerre
mondiale
a
éclaté
et
n’en
a
gardé
que
quelques
souvenirs
:
le
bruit
des
canons
dans
la
plaine,
l’agitation,
les
volutes
de
fumée,…
Il
avait
un
magnifique
circuit
de
train
miniature
(mécanique,
car
les
petits
trains
électriques
n’existaient
pas
encore)
avec
lequel
il
adorait
jouer,
mais
il
aimait
beaucoup
aussi
jouer
avec
les
poupées
de
sa
sœur
qui
préférait
son
train
!
Finalement,
les
soldats
allemands
ont
tout
volé
!
Après
l’armistice,
il
aimait
parcourir
les
champs
de
bataille
avec
son
demi-frère
Léon
à
la
recherche
de
vestiges divers (Léon a récolté tellement de vestiges qu’il en a constitué plus tard un musée).
Son
demi-frère
Léon,
devenu
orphelin
à
l’âge
de
1
an
et
élevé
chez
sa
grand-mère
maternelle
(Léontine
Grenier)
est
venu
habiter
chez
eux
à
l’âge
de
13
ans.
Sa
famille
avait
aussi
accueilli
Gaston
Créteur
,
cousin
germain
de
Léon,
devenu
médecin
à
Profondeville.
Ensuite,
Marie-Alix,
Léon,
Jean
et
Gaston ont été éduqués ensemble et se sont fort bien entendus.
Jean
est
entré
au
collège
St
Stanislas
,
à
Mons,
chez
les
Jésuites,
dont
il
a
gardé
un
excellent
souvenir.
Il
était
très
doué
au
collège,
où
il
était
chaque
année
deuxième
de
sa
classe,
et
non
premier,
comme
il
aimait
le
souligner
avec
humour.
Il
rêvait
de
devenir
avocat.
Il
a
commencé
ses
études
de
droit
à
l’université
de
Namur
chez
les
jésuites.
Malheureusement,
à
la
rentrée
universitaire,
après
quelques
mois
de
cours,
il
a
contracté
(à
17
ans)
une
très
grave
maladie
pour
l'époque
(pleurésie
purulente),
cette
même
maladie
qui
a
emporté
en
8
jours
Marcelle,
la
première
épouse
de
son
père,
ce
qui
l’a
contraint
à
arrêter
ses
études
à
peine
entamées.
Il
resta
allongé
pendant
six
semaines.
A
cette
époque,
ses
parents
étaient
fort
occupés
à
exploiter
leur
magasin
"Magasins
Pepin
-
Delmay",
et
Jean,
qui
avait
besoin
d’un
long
repos
hors
de
la
ville
pour
soigner
sa
maladie,
a
été
mis
en
pension
pendant
1
an
ou
2
à
Ciney
chez
le
baron
et
la
baronne
Vanderstraeten.
Il
a
été
soigné
par
le
médecin
de
campagne,
le
docteur
Van
der
Kamp,
qui
l’a
beaucoup
encouragé
et
avec
qui
a
développé
des
liens
d’amitié.
Il
l’accompagnait
avec
bonheur
dans
ses
tournées.
Une
sorte
de
second
père,
son
vrai
père étant bien défaillant…
A
la
sortie
de
sa
longue
période
de
convalescence,
il
avait
alors
20
ans,
et
dans
l’attente
de
pouvoir
recommencer
ses
études
de
droit,
il
a
suivi
une
formation
dans
le
domaine
des
Eaux
et
Forêts
à
Louvain,
pendant
environ
deux
mois,
probablement
pendant
les
vacances.
Malheureusement,
son
état
de
santé
ne
lui
a
pas
permis
de
continuer
et
il
a
dû
abandonner
définitivement
son
grand
rêve
de
devenir
avocat.
Il
a
été
engagé
chez
Fiat
où
il
a
travaillé
pendant
quelques
10
années,
d’abord
dans
l’atelier de réparation et ensuite dans le service des ventes.
N’ayant
pas
pu
faire
son
service
militaire
à
cause
de
ses
problèmes
de
santé,
il
n’a
pu
devenir
soldat.
Au
début
de
la
guerre,
en
1940,
il
suit
sa
famille
partie
s’exiler
en
Normandie
(à
Granville)
où
son
père
est
décédé
du
cancer
sans
laisser
de
moyens
de
subsistance
à
sa
famille.
Après
cet
exil
(où
il
se
trouvait
avec
sa
mère
et
sa
sœur
Mary
accompagnée
de
ses
2
filles
Anita
et
Claude),
n’ayant
pas
beaucoup
de
ressources
financières,
ils
quittèrent
Mons
pour
aller
vivre
à
Ixelles
chez
Mary,
au
8
rue
Gustave Biot, qui s’était entre-temps mariée avec Charles Delfosse.
Pendant
la
guerre,
Jean
fut
fait
prisonnier
par
les
allemands
et
passa
quelque
temps
en
prison.
Ce
fut
une
période
très
dure
dont
il
ne
parla
plus
jamais,
même
pas
à
ses
enfants
qui
ne
l’apprirent
que
longtemps
après
son
décès.
Chez
sa
sœur
en
exode
en
Normandie,
l’arrivée
inopinée
de
Jean
et
de
Charles son beau-frère fut très émouvante.
Ensuite,
pendant
un
certain
temps,
jusque
dans
le
début
des
années
50,
il
fut
bien
aidé
par
son
beau-
frère
Charles
Delfosse
,
qui
avait
un
négoce
de
dentifrice
et
autres
articles
de
toilette,
pour
l’initier
au
commerce
et
créer
sa
propre
affaire
commerciale.
C’est
ainsi
que
Jean
a
commencé
sa
carrière
d’importateur/grossiste
en
développant
avec
succès
la
société
Plastobel,
une
affaire
d'importation
-
vente
en
gros
d'articles
pour
la
toilette.
Il
a
travaillé
tout
le
reste
de
sa
vie
(jusqu’à
plus
de
70
ans)
pour son affaire.
Jean
était
un
homme
calme,
tranquille,
très
gentil,
sachant
écouter
les
autres.
Il
a
passé
ses
jeunes
années
dans
une
famille
à
l’aise
financièrement.
Comme
souvent
à
l’époque,
tout
le
monde
dans
sa
famille
était
toujours
super
bien
habillé.
Les
parties
de
pique-nique
se
faisaient
en
costume-cravate,
avec
pochette
dans
la
veste.
Il
n’hésitait
pas
à
aller
se
faire
soigner
chez
la
manucure.
En
plus
il
était
beau
garçon
et
avait
naturellement
beaucoup
de
succès
auprès
des
femmes.
Sa
famille
a
toujours
dit
que
Jean
était
un
type
formidable.
A
la
libération,
on
le
trouva
éméché
au
sommet
d’un
réverbère,
lui
si digne et maître de lui-même ! Dans l’allégresse générale, cela ne choqua personne…
Malheureusement,
son
père
était
un
vrai
dictateur
qui
donnait
des
ordres
sans
discussion
possible.
Jean
devait
toujours
obéir
sans
ouvrir
la
bouche.
Il
n'était
pas
bien
vu
de
son
père
et
devait
juste
se
taire.
Son
père
écrasait
tout
le
monde.
Si
sa
sœur
a
été
privilégiée,
il
n'en
était
pas
de
même
pour
Léon
et
surtout
pour
Jean,
plus
jeune,
qui
en
a
beaucoup
souffert.
Beaucoup
plus
tard,
il
a
dit
à
ses
enfants qu'il n'aimait pas son père, que "ce n'était pas un homme intéressant".
Pendant
la
guerre,
il
fit
connaissance
d’une
fort
jolie
jeune
fille
dont
il
était
très
amoureux.
Elle
était
chanteuse
(de
haut
niveau)
et
s’appelait
Suzy
(probablement
Suzanne).
Malheureusement,
Suzy
a
été tuée à Ixelles lors d’un bombardement alors qu’elle marchait pour
rendre visite à son amoureux…
Par
après,
dans
des
circonstances
inconnues,
il
fit
la
connaissance
de
sa
future
femme,
Marguerite
Lauwers
(
voir
la
branche
Lauwers
),
qui
habitait
à
Hoeilaart
mais
était
pensionnaire
à
l’école
des
Dames
de
Marie
à
Bruxelles.
Il
en
était
très
heureux
et
elle
a
été
très
appréciée
par
la
famille
«
elle
était
très
bonne
».
Jean
allait
souvent
la
voir
en
se
rendant
à
vélo
à
Hoeilaart.
Dans
la
magnifique
propriété
de
la
famille
Lauwers,
il
pouvait
jouer
au
tennis
et
aller
à
la
pêche.
Il
se
levait
la
nuit
pour
aller
pêcher
les
anguilles
dans
la
rivière
Ijsje
traversant
la
propriété
(qui
à
cette
époque
n’était
pas
du
tout
polluée)
et,
homme
tranquille,
passait
de
longues
heures
à
surveiller
le
bouchon
au
bord
des
étangs
de
la
propriété
(il
aimait
pêcher
les
carpes
dans
les
étangs
et
les
anguilles
dans
la
rivière),
sa
fiancée
attendant
patiemment
assise
derrière
lui.
Mais
un
jour,
Marguerite
perdit
patience
et
il
dut
remiser
sa
canne
à
pêche
une
fois
pour
toutes…
Finalement
la
guerre
prit
fin,
et
ils
se
marièrent
à
Hoeilaart le 5 juin 1945.
Ils
ont
alors
habité
dans
un
appartement,
au
113
avenue
de
Broqueville
à
Woluwe
Saint-Lambert,
où
ils
ont
eu
leurs
5
enfants
:
Michèle,
Jacques,
Françoise,
Jean-Claude
et
Martine.
Ils
ont
ensuite
déménagé dans la villa qu’ils ont fait construire, au 14 avenue de Wavrans à Woluwe Saint-Pierre.
Infatigable
travailleur,
il
travaillait
tous
les
jours
jusqu’à
23
heures
au
moins,
avec
sa
femme,
et
ne
s’accordait
que
quelques
heures
de
répit
le
dimanche,
pour
aller
à
la
messe
et
passer
l’après-midi
dans
la
famille
Lauwers
à
Hoeilaart,
où
il
aimait
beaucoup
jouer
au
tennis.
Il
appréciait
le
bon
vin
(il
avait
une
très
bonne
cave),
les
voyages,
le
bridge,
les
mots
croisés
et
écoutait
volontiers
le
jazz.
Le
pianiste
Jean
Pâques
et
le
chanteur
Georges
Guétary
étaient
ses
favoris.
Il
aimait
beaucoup
la
nature
et
la
montagne,
mais
beaucoup
moins
la
mer,
alors
que
c’était
l‘inverse
pour
sa
femme
!
Dans
sa
jeunesse,
il
adorait
jouer
au
yo-yo
(dans
sa
famille,
on
le
voyait
souvent
avec
un
beau
yo-yo
noir)
Son
sport
favori
était
le
tennis.
Il
y
a
initié
tous
ses
enfants
(avec
plus
ou
moins
de
succès…)
et
a
continué
à
jouer
(en
double)
jusqu’à
l’âge
de
86
ans!!
Il
se
vantait
parfois
de
jouer
à
son
club
(Castle
Club
à
Wezembeek-Oppem)
avec
des
jeunes
de
75
ans
!
Jean
était
daltonien
«
J'ai
toujours
eu
un
peu de problèmes avec les couleurs... »
Le
10
novembre
1990,
à
69
ans,
sa
femme
Marguerite
décède
(il
avait
80
ans).
A
86
ans,
il
eu
un
léger
AVC
(probablement)
qui
l’a
légèrement
handicapé
pour
le
reste
de
sa
vie.
Lui
qui
n’a
quasi
jamais
été
malade
(à
part
la
pleurésie
dans
sa
jeunesse)
est
décédé
le
dimanche
24
octobre
2004
par
épuisement cardiaque à l’âge de 94 ans, chez lui, à Woluwe Saint-Pierre.
Michèle Pepin (1946 - )
Michèle Pepin est fille de Jean Pepin et de Marguerite Lauwers.
M
ichèle
Hélène
Léontine
est
née
le
jeudi
28
février
1946
à
Etterbeek.
Elle
a
fait
ses
études
primaire
et
secondaire
au
Sacré-Cœur
de
Lindthout.
Elle
a
eu
de
grandes
difficultés
à
apprendre
le
néerlandais
ce
qui
lui
a
valu
de
rater
sa
dernière
année.
Elle
fut
alors
dirigée
(et
en
fut
fort
vexée)
vers
la
section
‘familiale’
nouvellement
créée
par
les
sœurs
«
afin
de
parfaire
son
sens
de
l’ordre
et
de
la
propreté
»
Elle
a
ensuite
été
à
l’école
d’arts
multiples
Sainte
Marie
à
Bruxelles
pour
y
étudier
l’art
de
la
décoration
intérieure.
Elle
rejoint
ensuite
L’École
nationale
supérieure
des
arts
visuels
de
La
Cambre
(un
établissement
d’enseignement
supérieur
artistique)
où
elle
obtient
son
diplôme
en
‘Agencement
et
Création de Mobilier’.
Pendant
ses
études,
elle
fait
la
connaissance
de
Jean-Claude
De
Wever,
également
diplômé
en
décoration
intérieure
à
La
Cambre,
avec
qui
elle
se
marie
en
décembre
1970.
Ils
montèrent
ensemble
leur
bureau
d’études
baptisé
«
Architecture
Intérieure
».
Ils
ont
eu
une
fille
Daphné,
architecte,
qui
a
réalisé
un
rêve
d'enfant
et
est
devenue
fleuriste
à
Paris.
Mariée
avec
Thierry
Rabot,
ils
ont
eu
2
filles
Lucile et Flore.
Ils
ont
habité
pendant
8
ans
à
La
Hulpe
dans
une
maison
à
rénover
(leur
rêve).
En
1979
ils
ont
déménagé
dans
une
nouvelle
maison
(aussi
à
rénover)
à
Uccle
qu’il
ont
revendue
suite
à
leur
divorce.
Michèle
rénova
alors
une
petite
maison
Uccloise
pleine
de
charme
pour
y
vivre
avec
sa
fille.
Pendant
cette
période
elle
rencontra
son
compagno
n
Jerzy
Hildebrand
,
avec
qui
elle
se
maria
le
11
juin
1999
après 10 années de vie commune.
Jerzy
Hildebrand
est
né
le
17
avril
1936
à
Varsovie.
Il
était
médecin
spécialiste
en
neurologie
puis
s’est
spécialisé
encore
en
cancérologie.
Il
a
été
professeur
honoraire
à
l’ULB,
responsable
du
service
neurologie
à
l’Hôpital
Erasme,
consultant
à
l’Institut
Bordet
et
à
l’Hôpital
Pitié
-
La
Salpêtrière
à
Paris
où
il
obtint
du
Président
Chirac
la
médaille
honorifique
de
Chevalier
de
la
Légion
d’Honneur.
Jerzy,
qui
a
perdu
son
père
quand
il
était
très
jeune,
a
eu
une
enfance
(déportation
en
Sibérie)
et
une
jeunesse
très
difficiles.
Il
en
a
écrit
un
livre
bibliographique
passionnant
intitulé
«
Wanda
»
du
prénom
de
sa
mère.
Jerzy
avait
3
enfants
Vincent,
Marc
et
Judith
avant
de
rencontre
Michèle.
Il
est
décédé
le
11
février 2013 à Bruxelles d’un cancer généralisé.
Michèle
et
Jerzy
entreprirent
de
nombreux
voyages,
à
l’occasion
de
congrès
internationaux,
aux
USA,
Europe
et
Brésil.
Avec
leur
motor-home
acheté
dans
ce
but,
ils
sillonnèrent
la
Croatie,
l’Espagne,
l’Italie,
la
Norvège
jusqu’au
Cap
Nord,
etc.
Sur
les
plans
de
Michèle,
ils
firent
construire
un
loft
campagnard
à
Ellezelles
(Hainaut)
pour
y
passer
leurs
WE
(Michèle
possédait
un
studio
dans
le
centre
de
Bruxelles).
Cette
jolie
maison,
richement
décorée
de
nombreux
objets
d’art
de
leur
cru,
devient
leur
logis
principal
lors
de
la
retraite
de
Jerzy.
Michèle,
une
artiste,
s’intéresse
beaucoup
aux
arts,
à
l’architecture,
à
l’art
contemporain
ainsi
qu’à
la
littérature
contemporaine.
Elle
a
produit
plusieurs objets d’art en céramique.
Une
petite anecdote
pour terminer.
Jacques Pepin (1947 - )
Jacques Pepin est fils de Jean Pepin et de Marguerite Lauwers.
Ja
cques
Jean
Charles
est
né
le
dimanche
23
mars
1947
à
Etterbeek.
Il
a
fait
ses
primaires
(1°
et
2°
année)
au
Sacré-Cœur
de
Lindthout
à
Etterbeek
puis
le
reste
de
ses
études
au
Collège
Saint
Michel
(chez
les
Jésuites
à
Bruxelles)
où
il
a
fait
les
Humanités
Gréco-Latines.
Après
une
année
supplémentaire
au
Collège
pour
approfondir
les
mathématiques
(année
spéciale
math)
il
est
entré
à
l’Université
Catholique
de
Louvain
(UCL),
à
Louvain
(Leuven)
car
Louvain-la-Neuve
n’existait
pas
encore,
pour
y
faire
des
études
d’Ingénieur
Civil
des
Constructions.
S’intéressant
beaucoup
aux
aspects
socio-économiques,
il
a,
en
même
temps,
fait
les
études
pour
être
Licencié
en
Sciences
Economiques.
Le
24
octobre
1970,
il
a
épousé
Monique
Vercruysse
(
voir
la
branche
Vercruysse
),
psychologue
-
psychothérapeute,
de
l’UCL.
Fait
assez
rare
:
Monique
et
Jacques
se
sont
rencontrés
pour
la
première
fois à l’occasion d’un accident de voitures (léger) sur la route Louvain – Bruxelles...
Ils
ont
2
enfants
:
Maud
,
Ingénieur
Commercial
de
l’IAG,
et
Nicolas
,
informaticien,
après
des
débuts
d’études
de
psychologie
et
d’infirmier.
Maud
a
eu
comme
compagnon
Jean-Jacques
De
Maertelaere
(
voir
la
branche
De
Maertelaere
),
avec
qui
elle
a
eu
3
enfants:
Maxime,
Estelle
et
Marie.
Nicolas
a
eu
comme
compagne
Aliénor
Debrocq,
docteur
en
Histoire
de
l´Art
et
écrivain,
avec
qui
il
a
eu
deux
filles:
Irène
et Hortense.
L’année
1970
a
été
fort
occupée
car
non
seulement
il
a
cumulé
2
années
universitaires,
mais
en
plus
il
a
pris
le
temps
de
se
marier...
L’année
1971
a
aussi
été
très
chargée
:
tout
en
étant
étudiant
à
Louvain
en
Economie,
il
était
stagiaire
à
la
Commission
Européenne,
habitait
à
Bruxelles
et
travaillait
dans un bureau d’études à Munich pour un projet portuaire en Guadeloupe…
Monique
et
Jacques
n’étaient
pas
des
nomades,
mais
ils
ont
été
amenés
à
habiter
dans
10
logements
différents.
En
effet,
Jacques
a
toujours
trouvé
la
Belgique
trop
petite
pour
lui
et
a
orienté
sa
carrière
surtout
en
international.
Il
a
ainsi
beaucoup
voyagé,
dans
quelques
70
pays.
Son
domaine
d’action
:
les
études
de
préparation
(faisabilité
économique,
financière,
optimisations
techniques,
impacts
sur
l’environnement,
organisation
et
gestion,
financement
des
projets)
dans
le
domaine
des
grandes
infrastructures
de
transport
(routes
et
autoroutes,
ports,
chemins
de
fer
et
métros).
Ils
ont
séjourné
2
ans
au
Gabon
(à
Libreville)
pour
la
construction
de
bâtiments,
4
ans
en
Côte
d’Ivoire
(à
Abidjan)
où
Jacques,
détaché
par
une
bureau
d’étude
belge
au
sein
du
Ministère
du
Plan,
a
été
en
charge
des
secteurs
portuaires,
routiers
et
transports
maritimes.
A
l’âge
de
27
ans,
il
a
été
administrateur
du
port
de
San
Pedro,
de
la
Société
Ivoirienne
de
Transport
Maritime,
d’Air
Afrique,
du
laboratoire
national
des
Bâtiments
et
Travaux
Publics.
Ils
ont
aussi
séjourné
8
ans
aux
Etats-Unis
(à
Washington
D.C.)
où
Jacques
a
travaillé
au
sein
de
la
Banque
Interaméricaine
de
Développement
pour
la
préparation
et
le
financement
de
nombreux
projets
d’infrastructure
de
transport
en
Amérique
du
Sud,
Amérique
Centrale et Caraïbes.
Ses
hobbies
:
construction
de
maquettes
de
bateaux
en
bois
(surtout
dans
ses
jeunes
années),
le
tennis,
les
randonnées
en
montagne,
les
chantiers
sociaux
,
la
lecture
d’essais.
La
musique
est
la
seule forme d’art qu’il apprécie vraiment au point de souvent l’émouvoir.
Françoise Pepin ( 1949 - 2021)
Françoise Pepin est fille de Jean Pepin et de Marguerite Lauwers.
F
rançoise
Claude
Josée
est
née
à
Etterbeek
le
samedi
26
février
1949.
Elle
a
fait
toutes
ses
études
à
l'école
du
Sacré-Cœur
de
Lindthout
(à
Etterbeek)
pour
une
durée
totale
de
quinze
ans:
trois
années
de
maternelle
et
douze
ans
au
primaire
et
au
secondaire,
en
gréco-latine.
Ensuite,
elle
a
fait
une
licence
en
psychopédagogie
à
l'Université
de
Louvain.
Elle
a
travaillé
à
Namur
où
elle
a
enseigné
dans une école d'horlogerie et d'imprimerie.
Ce
travail
lui
a
bien
plu
et
elle
l’a
conservé
jusqu’à
son
départ
de
Belgique.
Intuitivement,
elle
savait
depuis
longtemps
qu’elle
ne
sentait
pas
assez
bien
en
Belgique
pour
y
rester.
Elle
avait
envisagé
alors
chacun des pays européens mais aucun ne l'attirait pour y vivre.
Elle
est
donc
partie
vivre
à
Montréal
à
l’âge
de
26
ans,
en
1975,
peu
avant
son
mariage
(le
4
juin
1977)
avec
Yves
Jodoin.
Ils
ont
eu
4
enfants,
tous
nés
au
Canada:
Emilie
,
Maxime
,
Marie-Hélène
et
Michel
.
Ils
ont
par
après
adopté
Thi
Binh,
renommée
Danièle
,
une
petite
fille
qu'ils
sont
allés
chercher
au Vietnam du Nord. Malheureusement, ils ont divorcé peu après, après 25 ans de vie commune.
Au
Canada,
elle
a
trouvé
un
travail
«
génial
»
en
orthopédagogie
qu'elle
a
exercé
jusqu'à
l'âge
de
sa
retraite
à
soixante
ans.
Elle
s'est
consacrée
à
l'enseignement
aux
élèves
en
difficultés
d'apprentissage
dans
4
écoles
de
l'ouest
de
l’île
de
Montréal.
Il
s'agissait
surtout
de
jeunes
entre
9
et
13
ans.
Françoise
s'est
rapidement
adaptée
au
style
de
vie
des
québécois
et
n'a
jamais
regretté
sa
décision
de quitter la Belgique, même si la nostalgie la prenait aux fêtes familiales de fin d’année.
Dans
sa
plus
tendre
enfance,
elle
a
découvert
avec
ravissement
la
lecture
et
depuis
lors
a
entrepris
de
lire
et
relire
passionnément
de
nombreux
livres,
son
principal
hobby.
Quand
son
père,
elle
avait
5
ans,
lui
a
donné
une
raquette
de
tennis
lui
demandant
de
jouer
en
double
(c´était
sur
le
terrain
familial
à
Hoeilaart),
elle
a
adoré
et
a
continué
à
parfaire
ses
coups
au
club
de
l´Orée
puis
au
Canada
avec
son
mari.
Elle
a
aussi
appris
la
forme
complète
du
Tai
Chi
Elle
a
ainsi
développé
un
esprit
philosophique
ainsi
qu'une
spiritualité
axée
sur
«
l'équanimité
face
aux
circonstances
de
la
vie
»
La
fin
de
son
mariage
ne
lui
a
heureusement
pas
fait
perdre
ses
qualités
:
très
sensible,
intuitive
et
imaginative,
blagueuse
et
«
déterminée
au
bonheur
»
Françoise
est
décédée
du
cancer
le
samedi
13
mars
2021,
15 jours après avoir fêté sont 72° anniversaire, 5 mois après le décès de son frère cadet Jean-Claude.
Jean-Claude Pepin (1952 - 2020)
Jean-Claude Pepin est fils de Jean Pepin et de Marguerite Lauwers.
Jean-Claude
Sylvain
est
né
le
mercredi
6
février
1952
à
Etterbeek.
Il
a
fait
ses
2
premières
années
d’école
primaire
chez
les
religieuses
du
Sacré-Cœur
de
Linthout
puis
chez
les
jésuites
au
Collège
Saint-Michel.
Au
collège,
il
a
suivi
avec
fruits
3
années
d’études
en
humanités
gréco-latines,
mais
après
une
année
doublée,
il
a
continué
ses
études
au
collège
Saint-Hubert
à
Boistfort,
en
humanités
modernes,
section
économique.
Il
a
fait
2
années
de
candidature
en
Sciences
Economiques
Sociales
et
Politiques
à
Saint-Louis
(diplômé
le
20
septembre
1973)
puis
3
années
de
licence
à
l’UCL
à
Louvain
(Leuven). Le 4 février 1976, il reçoit son
diplôme
de Licence en Sciences Economiques Appliquées.
Jean-Claude
a
épousé
Hélène
Merzbach
le
21
août
1976
(mariage
religieux
le
4
septembre
1976).
Il
a
choisi
de
remplacer
son
service
militaire
obligatoire
par
un
service
civil
dans
un
pays
en
voie
de
développement.
En
février
1978,
ils
partent
habiter
en
Côte
d’Ivoire
(à
Abidjan)
où
séjourne
son
frère
Jacques. Ils y resteront 3 années. Jean-Claude y travaille comme
économiste
.
A
leur
retour
en
janvier
1980,
ils
vont
d’abord
habiter
à
la
rue
du
Moulin
n°196,
à
Schaerbeek,
pour
déménager
ensuite
(en
1982)
dans
leur
propre
maison
avenue
de
la
Poule
d’Eau
n°1
à
Wezembeek-
Oppem.
Ils
ont
eu
5
enfants
:
Jérôme
(1979),
Caroline
(1981),
Alexandra
(1982
†
le
vendredi
7
janvier
2000), Virginie (1985) et Charlotte (1988).
En
Belgique,
Jean-Claude
a
été
employé
dans
plusieurs
sociétés
belges.
L’année
1992
fut
très
difficile
pour
lui.
Il
était
en
recherche
d’un
nouvel
emploi
depuis
quelques
mois
et
leur
couple
se
sépare
(divorce
officiel
en
1996).
Jean-Claude
n’aimait
pas
trop
le
statut
d’employé
et
a
alors
décidé
de
se
lancer
comme
indépendant
pour
mieux
profiter
de
ses
dons
et
de
son
esprit
indépendant.
Il
a
commencé
sa
propre
entreprise
de
travaux
du
bâtiment
«
Bâti-Service
»
qu’il
a
développée
avec
succès.
En
avril
2015
il
a
pris
comme
compagne
(cohabitation
légale)
Concetta
Falleti
(appelée
Catia),
de
nationalité italienne, née le 29 juillet 1957 à Villa San Giovanni en Calabre.
Jean-Claude
aimait
la
vie
et
faire
la
fête
en
famille
et
avec
ses
amis,
toujours
prêt
pour
la
guindaille.
Il
a
toujours
été
très
sociable,
et
se
montrait
souvent
‘
rebelle
’.
Il
aimait
aussi
les
voyages
lointains
(Thaïlande,
Australie,
Jordanie…).
Son
sport
favori:
le
tennis,
et
plus
tard
le
volley-ball.
Il
était
aussi
amateur de bridge. Il est décédé d’un
cancer
, chez lui, le dimanche 22 novembre 2020.
Martine Pepin (1954 - )
Martine Pepin est fille de Jean Pepin et de Marguerite Lauwers.
Martine
Marie
Marguerite
est
née
le
lundi
15
novembre
1954
à
Etterbeek
(Bruxelles).
Ses
études
primaires
et
secondaires
ont
été
suivies
à
l’école
Mater
Dei,
école
de
quartier
de
Woluwe
Saint-Pierre
où
elle
habitait.
Elle
se
rendait
donc
naturellement
à
pied
avec
les
copines
de
l'avenue
de
Wavrans
et
revenait
même
à
midi
pour
dîner
avec
ses
parents.
Étant
la
petite
dernière,
rousse
de
surcroît
comme
sa
sœur
Françoise
et
son
frère
Jean-Claude,
elle
a
cru
que
son
avenir
était
tout
tracé
dans
un
cirque
en
parfait
accord
avec
la
«
bande
des
3
roux
»
!
Finalement,
elle
a
choisi
un
avenir
assez
original
pour
une
fille
à
l'époque
:
devenir
architecte.
Déjà,
sa
sœur
Michèle
l'avait
influencée
en
montrant
son
engouement
pour
le
dessin
et
les
maquettes.
Ses
études
se
sont
poursuivies
sans
problème
malgré
les sélections drastiques à l’époque.
Elle
a
rencontré
son
mari
(ils
ne
se
sont
pas
mariés)
Thierry
Philipperon
(architecte)
lors
de
leurs
études.
Il
devait
faire
son
service
militaire,
mais
à
l’époque,
bien
que
obligatoire,
on
pouvait
le
remplacer
par
une
coopération
technique
dans
un
pays
‘en
voie
de
développement’.
Thierry
et
Martine
ont
ainsi
préféré
le
remplacer
par
un
service
social
en
Algérie,
pendant
2
ans.
Ce
séjour
a
été
marquant
pour
la
lumière,
les
magnifiques
paysages,
les
activités
très
diverses
et
les
contacts
créés.
Ils
auraient
bien
voulu
y
rester
encore
un
peu
plus
longtemps
(en
Belgique,
il
n'y
avait
pas
de
travail
dans
le
secteur
immobilier.
Aucune
grue
à
Bruxelles
!)
mais
leur
séjour
n'a
pas
pu
être
prolongé
pour
des questions de sécurité. Le retour a donc été difficile et les débuts professionnels laborieux.
Thierry
et
Martine
ont
continué
à
vivre
ensemble
sans
se
marier
«
dans
le
péché
»
en
bravant
les
interdits
de
l'époque.
Martine
est
donc
devenue
2
fois
"fille
mère"
pour
leur
plus
grand
bonheur.
Ils
ont
eu
deux
fils
:
Lionel
né
le
16
décembre
1984
(architecte)
et
Louis
né
le
02
février
1987
(ingénieur
civil
mécanique).
Finalement,
Thierry
et
Martine
se
sont
associés
de
fait
pour
la
réalisation
de
projets
d'architecture
(principalement
des
logements
et
des
showrooms
de
voitures).
Ils
ont
constitué
en
2000 la société «
P & P Architectes
» , une sprl, pour assurer une meilleure continuité.
Fort
pris
par
leur
travail,
avec
des
journées
longues,
actives,
ils
ont
mené
à
bien
de
belles
et
importantes
réalisations
dont
ils
peuvent
être
très
fiers.
Le
tennis
a
permis
d'avoir
l'exutoire
sportif
nécessaire
pour
garder
la
santé,
de
même
avec
le
ski,
la
natation,
le
vélo,
le
kayak
....
En
2012,
ils
ont
acquis
une
maison
à
rénover
en
Gironde.
Un
nouveau
projet,
une
nouvelle
aventure
!
Elle
est
à
ce
jour
devenu
une
belle
maison
accueillante,
vivante
et
correspond
à
leurs
souhaits
:
lumière,
paysages,
jardin
et
(très)
proche
d’un
plan
d’eau
(sur
la
rive
droite
de
la
Gironde).
Le
tout
permettant
des
activités
diverses
et
de
bons
contacts.
Ses
projets
restent
nombreux,
l'aventure
continue,
si
bien
que
Martine
a
toujours l'impression de courir après le temps pour pouvoir réaliser tous ses rêves...
Marie-Alix Pepin (1912-2003)
Marie-Alix Pepin est fille de Léon Pepin et d’Hélène L’Hoir.
Marie-Alix
(elle
désirait
qu’on
l’appelle
Mary
tandis
que
ses
neveux
et
nièces
l’appelaient
Tanty)
est
née
à
Mons
le
dimanche
6
décembre
1912
dans
une
bonne
famille
bourgeoise
habitant
une
grande
maison
dans
le
centre
de
Mons.
Dans
sa
jeunesse
,
Mary
était
grande
amie
d’Eléonore
Westerlinck
(elles
étaient
toutes
les
deux
au
pensionnat
des
Ursulines).
Cette
amitié
a
permis
à
son
(demi)-frère
Léon
de
rencontrer
sa
future
femme
Gabrielle
Westerlinck,
sœur
d’Eléonore.
Elle
s’est
mariée
assez
jeune avec
Charles Delfosse
. Ils ont eu 3 filles : Anita, Claude et France (
voir plus loin
).
C’était
une
femme
de
caractère,
très
souvent
souriante
et
d'un
humour
pétillant.
Très
joyeuse
et
coquette,
elle
était
fort
intransigeante
avec
elle-même
et
les
autres.
Bien
que
restant
assez
‘distante’
dans
ses
relations
avec
autrui,
elle
aimait
beaucoup
aider
les
autres.
C’est
ainsi
que
pendant
la
seconde
guerre
mondiale,
elle
habitait
à
cette
époque
8
rue
Gustave
Biot
à
Ixelles,
avec
son
mari
et
ses
2
filles
Anita
et
Claude
(sa
troisième
fille
France
est
née
à
la
fin
de
la
guerre),
elle
a
accepté,
au
péril
de
leurs
vies,
de
cacher
une
jeune
fille
juive
au
grenier.
Elle
a
aussi
accepté
d’y
héberger
son
frère Jean et sa mère.
Son
mari
Charles
était
un
très
bon
commercial
(c’est
ainsi
qu’il
a
pu
aider
son
beau-frère
Jean
à
se
lancer
aussi
dans
le
commerce),
mais
très
fort
orienté
vers
les
aspects
pécuniaires.
Ils
travaillaient
tous
les
deux
(fait
très
rare
pour
une
femme
à
l’époque)
et
menaient
une
vie
mondaine.
Il
était
commerçant
dans
le
secteur
des
articles
de
toilette
(dentifrice,
etc.).
Son
grand
hobby
:
les
bateaux
à
voile.
Très
sportif,
il
participa
aux
jeux
olympiques
d’été
à
Helsinki
en
1952.
Il
était
en
fait
un
aventurier
sans
scrupule,
ce
que
Mary
ne
supportait
plus,
d’où
leur
divorce.
Charles
a
alors
quitté
sa
famille
dans
des
conditions
pénibles
pour
ses
enfants
:
il
n’a
jamais
accepté
de
payer
la
rente
alimentaire
qu’il
était
pourtant
tenu
de
verser.
Ses
filles,
surtout
France
et
Anita,
ont
conservé
un
très
mauvais
souvenir
de
leur
père..
Il
a
été
habiter
à
Lasne
où
il
s’est
remarié
avec
Emmeline
X
dont
il
a
eu
un
fils
Eric,
qui
a
vécu
au
Maroc.
Eric
est
donc
demi-frère
de
Anita,
Claude
et
France.
Charles
est
mort du cancer, et a été assisté jusqu'à sa mort par sa fille Claude. Il était parrain de Jacques Pepin.
Particularité
:
la
sœur
de
Charles,
Jeanne,
s'est
mariée
avec
Joseph
Galand,
fils
d’Octave
Galand
et
de
Marie
L’Hoir,
la
sœur
d'Hélène
L’Hoir.
En
d’autres
termes,
Jeanne
s’est
mariée
avec
le
cousin
de
Mary et Jean Pepin.
Mary
s’est
remariée
plus
tard
avec
René
De
Clercq,
qui
était
alors
père
de
6
enfants.
Ils
ont
vécu
des
jours heureux à Etterbeek où elle est décédée le vendredi 25 avril 2003.
Anita Delfosse (1935 - )
Anita Delfosse est fille de Marie-Alix Pepin et de Charles Delfosse
Anita
est
née
le
mardi
24
septembre
1935
à
Etterbeek.
Diplômée
en
Philologie
Romane,
a
été
enseignante
de
la
langue
française.
Elle
a
épousé
Pierre
Fournier
,
de
nationalité
française.
Ils
ont
eu
3
filles:
Pascale
,
Anne
et
Véronique
.
Elle
avait
de
très
bons
contacts
avec
son
parrain
Jean
Pepin
qui
aimait
l’appeler
«
Princesse
pêche
»
Un
jour
qu’elle
se
promenait
dans
les
installations
du
cirque
à
la
Place
Ste
Croix,
sous
la
surveillance
de
son
grand-père
Léon
Oscar
Pepin
fort
distrait
en
tout
cas
ce
jour
là,
,
elle
se
faufile
par
curiosité
dans
la
cage
d’un
lion
!!
Heureusement
il
était
somnolent
et
repu!
Le
dresseur
a
bien
failli
avoir
une
crise
cardiaque
!
Pour
couronner
le
tout
–
le
même
jour
–un
cygne
a
arraché
la
manche
de
la
gabardine
du
grand-père
…
Le
retour
à
la
maison
du
grand-père
piteux
et
déconfis fut glacial !
Claude Delfosse (1936 - )
Claude Delfosse est fille de Marie-Alix Pepin et de Charles Delfosse
Claude
est
née
le
samedi
21
novembre
1936
à
Bruxelles.
Elle
a
été
élevée
"à
la
garçonne"
par
son
père,
probablement
parce
qu'il
aurait
préféré
avoir
un
garçon.
Cela
lui
a
causé
quelques
soucis:
elle
a
fait
de
nombreuses
bêtises
dans
sa
vie,
été
plusieurs
fois
renvoyée
de
l'école
.
Pendant
la
guerre,
elle
n’hésitait
pas
à
apostropher
des
soldats
allemands
passant
devant
la
fenêtre
(c’était
un
risque
énorme
car
une
jeune
enfant
juive
était
cachée
dans
le
grenier)
Elle
a
été
mise
en
pension
à
Zaventem
et
en
a
gardé
de
l’aigreur
vis-à-vis
de
sa
famille.
Elle
a
teint
ses
cheveux
en
rouge
jaune,
avait
bon
cœur
mais
aussi
semble-t-il
un
caractère
assez
difficile,
et
sa
mère
n’aimait
pas
la
façon
dont
elle
vivait.
Celle-ci a toujours un peu rejeté sa fille, qui en a beaucoup souffert.
Elle
a
épousé
en
première
noce
Jo
Marchal
,
militaire
de
carrière,
avec
qui
elle
a
eu
3
garçons
:
Alain
,
Thierry
,
et
Olivier
.
Divorcée
de
Jo,
elle
s'est
remariée
avec
André
Pottier,
l'ami
d'un
de
ses
fils,
ce
qui
n'a
pas
plu
à
sa
mère.
Séparation
complète.
Avec
son
second
mari,
elle
a
adopté
2
enfants
africains,
Sidney
et
Sally
. Elle s'est retirée à Jalhay, près de Spa.
Elle
adorait
aussi
s’occuper
des
enfants
(ses
neveux
et
nièce
Jacques
et
Michèle
en
ont
bien
profité
!)
et
a
été
choisie
pour
être
la
marraine
de
Françoise.
Elle
s’est
beaucoup
occupée
de
son
père
à
la
fin
de sa vie.
France Delfosse (1945 - )
France Delfosse est fille de Marie-Alix Pepin et de Charles Delfosse
France
est
née
le
mercredi
14
novembre
1945
à
Bruxelles.
Elle
a
exercé
comme
enseignante
à
Bruxelles
où
elle
a
épousé
Pierre
Boland
.
Ils
ont
eu
2
filles
Anne
et
Laurence
.
Ils
ont
habité
2
ans
à
Bruxelles,
puis
durant
27
ans
au
Luxembourg
où
elle
a
créé
une
école
maternelle
privée
«Les
Coccinelles»,
et
ensuite
12
années
à
Lardy
près
de
Paris
durant
lesquelles
elle
a
travaillé
bénévolement
à
l´Hôpital
Necker
à
Paris.
Ils
sont
finalement
revenus
s´établir
en
Belgique,
à
Waterloo, où elle exerce bénévolement comme «Mamy conteuse» dans une école maternelle.
Branche Pepin
2 oeuvres
de Marcelle Grenier
Hélène
Marcelle
Marguerite
Christiane
Jacques
Claude
Michèle
Jacques
Françoise
Jean-Claude
Martine
Anita
Claude
France
Le
28
février
1946,
Marguerite
Lauwers
se
trouvait
seule
dans
son
appartement,
en
compagnie
de
Claude
Delfosse
qui
n´avait
alors
que
10
ans.
Son
mari
Jean
était
parti
au
travail
et
ne
pouvait
être
contacté (pas de GSM à l’époque !).
Soudain
Marguerite
dit
à
Claude
:
«
je
vais
dans
la
salle
de
bain,
et
quand je reviendrai, il y aura un petit enfant en plus
»
C`était
Michèle
!
Le
fait
pour
un
enfant
de
voir
le
jour
dans
une
salle de bain le rend-il artiste ?
Procter & Gamble Benelux en qualité de ‘advertising trainee’ du 3/2/1976 au 31/1/1977.
CEGOS Industrial Marketing, en qualité de chargé d’étude au département Marketing Industriel. Du 6/6 1977 au 24/1
1978.
Reader’s Digest, en qualité de chef de produit (Les Livres Condensés). Du 13/5 1980 au 28/11/1980.
Philip Morris Belgium « son plus grand employeur ». A été assistant du directeur divisionnaire marketing. Responsable du
produit Marlboro (cigarettes). Du 26/10 1981 à 1990
IMP International Marketing & Promotions. En qualité de marketing & sales manager. De février 1990 – 1991.
Jean-Claude
est
engagé
en
qualité
d’économiste
chargé
d’études
par
la
S.I.G.E.
S
(Société
Ivoirienne
de
Gestion,
d’Etudes
et
de
Services).
Avant
de
rentrer
en
Belgique,
il
effectue
aussi
une
mission
d’un
mois
(7/2/1980
à
7/3/1980)
pour
l’important
bureau
d’ingénieur
conseil
français
BCEOM, dans le cadre de l’étude du plan de développement de la ville de Daloa.
Jean-Claude
n’acceptait
pas
les
textes
du
catéchisme
qu’il
trouvait
abscons,
affirmant
ne
pas
comprendre
les
textes
religieux,
qu’il
refusait
donc.
Le
curé
de
sa
paroisse
n’a
pas
accepté
de
célébrer le mariage religieux (dont la date a été reportée d’une semaine, dans une autre église).
Il
se
rebellait
aussi
contre
les
ordinateurs
et
Windows,
les
modes
d’emploi
en
général,
le
néerlandais (quand il était étudiant), l’obligation en voiture d’utiliser le clignoteur, etc.
Il
aimait
aussi
exposer
ses
théories
personnelles
sur
de
nombreux
sujets:
la
nocivité
du
développement
de
la
mondialisation,
l’importance
d’aménager
des
ronds-points
à
tous
les
carrefours,
les
équipes
de
volley
composées
exclusivement
d’homosexuels,
son
inquiétude
face
au
développement de la jeunesse, etc.